Le bilan de l'attaque des braconniers dans le nord du Cameroun s'alourdit à  huit morts
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 Alors que l'on déplorait les six soldats de l'armée camerounaise tués dans une embuscade des braconniers dans le parc national de Bouba Ndjidda dans la région camerounaise du Nord, le dernier bilan fait état de deux nouveaux morts civils.

Ces deux victimes étaient des guides qui accompagnaient les forces de défense dans le parc lors de l'opération. "Ils maîtrisent plus le parc que les militaires. Ils ont aussi été pris de court et ont perdu leurs vies au même titre que nos hommes en tenue", a indiqué une source locale à Xinhua.

Selon diverses sources concordantes, les soldats ainsi que leurs guides civils ont été tués lors que les braconniers étrangers qui avaient écumé nuitamment le parc pour y tuer des éléphants et autres espèces protégées étaient pourchassés par les forces de défense camerounaise.

"Après avoir tendu l'embuscade aux militaires en faction dans le parc et assasiné six d'entre eux, ils ont voulu emporter les cadavres des militaires tués. C'est là qu'une course poursuite a été engagée à leur encontre. Et les corps ont été abandonnés avant que les assaillants fondent dans la nature", raconte une source à Xinhua.

Un militaire a été blessé dans la même opération. Selon des sources militaires proches du dossier, les braconniers lourdement armés seraient de nationalité soudanaise. Des munitions, des boîtes chargeurs AK47, des téléphones portables, des turbans ensanglantés, un cheval blessé, et une pièce d'identité soudanaise ont été abandonnés par les assaillants et récupérés par les militaires camerounais à la suite d'une riposte.

Des opérations de ratissage aussi bien terrestres qu'aériennes sont toujours en cours afin de retrouver les braconniers en fuite.

En proie aux attaques multiples des braconniers venus pour la plupart du Soudan, le parc national de Bouba Ndjidda, d'une superficie de 220.000 hectares, soit le plus grand du pays, bénéficie d'une politique de sécurisation et de protection des espèces fauniques qui y vivent depuis le massacre de près de 200 éléphants en 2012.

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