Ils sont accusés d’avoir été à l’origine de la rumeur qui a créé un vent de panique à Buea.

On se souvient que le 15 janvier dernier, un mouvement de panique a gagné Buea, à la suite des rumeurs d’une attaque dans la ville et dans les lycées. Les populations ont alors couru pour regagner leur domicile. Les commerçants ont fermé leurs boutiques, tandis que des images que nous avons vues sur les réseaux sociaux ont montré des élèves quittant précipitamment les lycées.

A l’origine de ce mouvement de panique, une nouvelle ventilée à travers les réseaux sociaux et indiquant que des individus mal intentionnés s’attaquaient aux écoles du côté de Muyuka. Policiers, militaires ont été mobilisés, pour finalement se rendre compte qu’il s’agissait d’une intox.

Le gouvernement, sous la diligence du premier ministre, qui a ouvert une enquête, semble en avoir tiré des conclusions, puisqu’il ressort que les auteurs de cette rumeur ont été identifiés. Il s’agit d’un proviseur et d’un censeur. Tirant conséquence de ces faits, le ministre des enseignements secondaires a pris hier un arrêté limogeant quelques responsables de l’éducation secondaire dans le Sud-Ouest. Il s’agit du proviseur du lycée de Muyuka, où Francis Manchang Oben a été relevé de ses fonctions.

Autre individu qui est tombé sous le couperet de Ngalle Bibehe, le censeur du lycée de Nkamlikum, Davidson Ashu Tanyi. Nul doute que pour eux, ce limogeage ne suffira pas. Ils risquent également de faire face à la justice.