Cameroun, Le Droit:Bien comprendre l'exception camerounaise de l'interdiction de la double nationalité de ses ressortissants.
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Cameroun, Le Droit:Bien comprendre l'exception camerounaise de l'interdiction de la double nationalité de ses ressortissants. :: CAMEROON

Que dit la loi camerounaise sur la détention de deux ou plusieurs passeports étrangers? Doit-on retirer ou refuser de délivrer des passeports camerounais aux camerounais ayant des nationalités étrangères?

La réponse du Cabinet

Tout Etat détermine qui est son citoyen et qui ne l’est pas. Certains Etats reconnaissent le principe de la double nationalité. La majorité des états du monde la reconnaissent ou la tolèrent, en particulier en Europe. En Afrique, c’est le cas du Maroc, du Mali, de l’Algérie, de la Tunisie, du Tchad, du Niger, du Soudan, du Soudan du Sud, du Gabon, du Kenya, de la Somalie, du Congo, du Mozambique, de l’Angola, de Djibouti, du Burkina Faso, du Bénin, de Sao Tomé et Principe, du Rwanda, du Burundi, du Nigéria, de Sierra Léone, de Guinée Bissau, des Seychelles, des Comores.

D’autres comme le Cameroun et le Malawi, la Guinée équatoriale révoquent la nationalité de leurs citoyens qui en acquièrent une autre. Le Cameroun, méfiant après l’indépendance, envers une diaspora jugée hostile au régime, a conservé curieusement cette position à ce jour, malgré le rôle de la diaspora, devenu très important, en raison du volume de plus en plus élevé des transferts d’argent vers leur pays d’origine, ainsi que de la qualité de ses membres: « Le camerounais majeur qui acquiert ou conserve volontairement une nationalité étrangère perd sa nationalité camerounaise. »(Article 31 de la loi de 1968 portant code de la nationalité camerounaise). En effet, ceux qui adoptent une nationalité d’un autre pays sont considérés avec suspicion, comme une « cinquième colonne » au service d’intérêts étrangers, explique une étude de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, la CADHP. Ces derniers se voient donc privés du droit à un passeport camerounais.

La loi de 1968 reconnait toutefois le principe de la double nationalité dans le cas de la camerounaise qui épouse un étranger, « à moins qu’elle ne déclare expressément au moment de la célébration du mariage, répudier cette qualité».

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