Pierre Semengue : «George Weah est un fils de la maison»
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A  l’annonce  de  l’élection de  George  Weah  comme président du Libéria, quelle a été votre réaction ?  
Nous  avons  appris  la  nouvelle en écoutant les informations. Je suis très content pour lui. C’est un garçon qui ne m’a pas oublié. Je le pressentais déjà quand il est arrivé premier à l’issue du premier tour. Je me disais qu’au second tour, il allait améliorer son  score. Avant d’être joueur du Tonnerre, George Weah est un fils de la maison. Il a habité ici pendant un  mois  avant  de  trouver un  logement.  A  l’époque, c’est un garçon très gentil. Très simple. On n’a pas eu de problèmes quand il vivait avec nous. Il était aussi courtois et sociable.

Et comme joueur ?
Il était également très travailleur. Un très bon joueur, coopératif,  qui  n’en  faisait pas qu’à sa tête. On le faisait jouer comme joker, électron libre  à  l’attaque. Il pouvait être ailier, avant-centre, ou milieu de terrain. Il pouvait faire du ballon ce qu’il voulait,  notamment  marquer des buts. Il avait le football dans  ses  pieds  et  sa  tête. J’espère qu’il aura les mêmes capacités  pour  diriger  son pays. Je lui souhaite beaucoup  de bonheur et  beaucoup de réussite.  

Qu’est-ce  qui  vous  aura particulièrement  marqué chez lui ?
Le fait qu’il était nationaliste. A l’époque, le Libéria était dans une situation presque de non Etat, nous lui avons proposé  de  devenir Camerounais. Mais il a refusé, en disant qu’il est Libérien et il le  restait.  Comme  je  suis nationaliste, j’ai trouvé que c’était admirable.  

Un  joueur  d’expression anglaise dans un environnement  francophone, comment communiquait-il ?
Au  début,  c’était  un  peu compliqué. Puis, par la suite, ça  allait.  Le  Cameroun  est bilingue.  Personnellement, je n’avais pas de problème majeur. Il a appris le français. D’ailleurs, quand  il part  en France, il s’exprime déjà en français.  Nous  aurions  pu le garder plus longtemps, si Arsène  Wenger  ne  nous l’avait  pas  arraché.  On  dit maintenant que c’est lui qui l’a  découvert.  Mais,  il  est parti  du  Cameroun  étant déjà très célèbre en Afrique.

Quand vous êtes-vous revenus  pour  la  dernière fois?
En 2012,  lors du  jubilé de Patrick Mboma, il est venu à  la  maison.  Comme  toujours, il m’a embrassé et on a beaucoup bavardé. Quand on organisait les Awards de la Ligue en novembre 2017, je l’ai  invité.  Malheureusement, il était en pleine campagne électorale. Il m’a répondu  avec  beaucoup  de gentillesse, qu’il aurait bien voulu venir mais il ne pouvait pas. Sauf si on lui donnait les moyens lui permettant d’aller et venir rapidement. Ce qui n’était pas possible.

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