Assassinat de militaires et de policiers : Le temps de la riposte
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Sur très hautes instructions du chef de l’Etat, le MINDEF a présidé vendredi dernier une réunion d’évaluation sécuritaire pour faire face à la situation.

«Ce qui compte maintenant, ce  ne  sont pas  des  déclarations, mais l’action ». Face à la presse vendredi soir, dans une salle des Actes du ministère de la Défense qui venait d’accueillir  une  réunion  spéciale  d’évaluation  sécuritaire regroupant le gratin des forces de défense du Cameroun, notamment les quatre généraux, commandant les régions militaires interarmées, les quatre généraux commandant les régions de gendarmerie, le général de brigade Bouba Dobekreo, commandant le 1 er secteur de la Force multinationale mixte de la CBLT, Joseph Beti Assomo  s’est  voulu  clair.  

La rencontre  qui  intervenait  au  lendemain de l’importante déclaration  du  président  de  la République, chef des armées, quelques minutes seulement après son retour au Cameroun, alors qu’il revenait du 5e Sommet  Union  africaine  –  Union européenne  qui  se  tenait  à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire avait donc un seul but : arrêter « les mesures  de  mise  en  œuvre concrètes et immédiates » du chef  de  l’Etat. 

S’il  n’est  pas rentré dans le détail de ce huis clos qui aura duré environ dix heures, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense a néanmoins tenu à préciser  que  certaines  mesures allaient être mises en œuvre immédiatement,  tandis  que d’autres  le  seront  progressivement.

Joseph Beti Assomo a tenu à déplorer les conditions atroces dans lesquelles sont décédés certains éléments des forces de défense et sécurité, du fait de  ces  éléments  terroristes. Comme  le  chef  de  l’Etat  la veille  avant  lui,  le  MINDEF  a tenu à rassurer sur le moral et la  détermination  des  forces de défense et de sécurité de faire  face  à  la  situation  qui prévaut actuellement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest :

« l’intégrité territoriale du Cameroun sera préservée », a-t-il martelé. Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense a souligné  que  la  concertation  de vendredi  dernier  n’était  pas uniquement  focalisée  sur  la situation qui prévaut dans ces deux  régions.  

Elle  a  permis  une évaluation sécuritaire de l’ensemble du pays.  Il convient de rappeler que ce type de rencontres n’est pas le  premier  du  genre,  qui  se tient à cette période de l’année au  Cameroun.  Seulement,  et comme a tenu à le rappeler le ministre  délégué  à  la  présidence chargé  de  la Défense, le contexte en 2017 est particulièrement  différent.  

Au cours des années précédentes, il  était  question  d’examiner au plus près la situation dans la  partie  septentrionale  du pays  en  proie  aux  attentats de la secte terroriste Boko Haram, la région de l’Est qui subissait les assauts des bandes armées  venues  de  la  République centrafricaine, et d’une manière générale la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire.

Celle-ci est particulière depuis que les forces de défense  et  de  sécurité  ont perdu une dizaine d’hommes dans les régions du Nord-Ouest et  du  Sud-Ouest  depuis quelques  semaines,  du  fait des attaques terroristes .

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