Gisement d'or à  Eseka : Le gouvernement veut mettre de l'ordre
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Ils sont près de 1500 artisans miniers à avoir investi la dizaine de sites découverts pour le moment dans la ville d'Eséka. Ces orpailleurs venus des quatre coins du pays exercent dans l'illégalité et le désordre le plus total. Ici, le gramme d'or est proposé entre 19500 et 22500 F.

Afin d’y mettre de l'ordre, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Ernest Gwaboubou  s’est rendu sur le gisement vendredi dernier. Il y a également  tenu  une  séance  de  travail avec  les  autorités  de  la  ville  ainsi que les acteurs du secteur. Le Minmidt a été clair, les artisans devraient se conformer à la réglementation en vigueur concernant ce secteur d'activité.

Grossomodo,  ils  ont  l'obligation  de se faire établir la carte d'artisan minier s'ils veulent continuer à mener l’activité. A cet effet, la date butoir du 31 décembre prochain leur a été accordée. Passé ce délai, tous ceux continuant d’exercer dans l'illégalité vont se voir interdire l'accès des sites. Les artisans  devraient  également  se constituer en coopérative,  pour bénéficier des équipements et autres matériels de travail.  

Comme l'a indiqué Ernest Gwaboubou, il est surtout question de mieux encadrer, organiser et gérer ce secteur, l'objectif final étant de passer à une exploitation industrielle. Même si le ministre a avoué détenir déjà de nombreux dossiers déposés dans son  département  ministériel  pour ce type d'exploitation, il a demandé aux  artisans  miniers  de  respecter les normes en se faisant aider  par les structures comme le Cadre d'appui et promotion de l'artisanat minier (Capam) ainsi que le Peca (Processus de Kimberley) qui veillent à la traçabilité de la production de l'or.  

Les orpailleurs  ont  également  été édifiés sur les conditions adéquates de travail. Notamment la profondeur de  fouilles  de  10  m  conseillée,  la superficie autorisée de 10 hectares et l’usage exclusif de la motopompe.

On apprend également que pour le moment, en dehors de l'exploitation artisanale, l'autre type d'activité à Eseka  est  l'exploitation  semi-mécanisée,  accordée  pour  cinq  ans, aux  sociétés  ayant  51%  de  parts Camerounaises.

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