ASSEMBLéE NATIONALE : Amadou Ali absent
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Le vice-premier ministre en charge des relations avec les assemblées ne s’est, toujours pas montré depuis le début de la session parlementaire le 14 novembre dernier.

LES SOURCES familiales justifient cette absence par le fait que l’état de santé de Amadou Ali s’est considérablement dégradé ces derniers mois. De sérieux soucis de santé qui ont contraint le président de la République de consentir à le dispenser du devoir de présence à son bureau pour lui permettre de se consacrer à ses soins qui s’effectuent entre le Cameroun et l’occident, confient encore ces dernières. Une information relayée par le journal Repères du 20 septembre dernier.

Depuis sa dernière apparition publique qui remonte au mois d’août 2017, l’homme montrait quelques signes de fatigue qui semblent s’être confirmés en ennuis véritables de santé. Son remplacement à titre intérimaire à cette tâche, par son collègue du Travail et de la sécurité sociale, Grégoire Owona, transparaît comme une décision en vue de pérenniser la continuité du service public. Le fils de Ngomedzap, interrogé par les confrères de la Nouvelle Expression pour justifier sa présence à l’hémicycle au lendemain du sinistre qui s’y est produit, précise que « je suis venu ici en tant que ministre délégué en charge des Assemblées par intérim… »

Lui qui a reçu quitus de la plus haute hiérarchie d’assumer temporairement les missions dévolues au natif de Kolofata. Une situation qui selon les observateurs devrait déjà être résolue. Dans cette veine, certains politologues estiment que l’âge avancé d’Amadou Ali et la recrudescence de ses soucis de santé devraient déjà permettre à ce qu’il soit déchargé de ses fonctions afin qu’il se consacre pleinement à sa prise en charge sanitaire.

Des fonctions qu’il ne pourrait plus pleinement assumer d’après ces analystes de la chose politique. Une brèche qui laisserait d’après ces derniers, des boulevards de corruption et de détournements dans les institutions qu’il a en charge. Bien plus, ces absences à répétition plomberaient le bon fonctionnement de ses services qui, pourtant, ont leur partition à jouer dans la marche du Cameroun vers son émergence à l’horizon 2035.

Déjà lors des sessions parlementaires de mars et de juin 2017, l’ancien ministre de la Justice n’était toujours pas présent à cause des mêmes faits. On le disait affaibli par la maladie. A cet effet, il fut remplacé par Ange Michel Angouing, ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative. Quoique pour la plupart du temps, les fait passer inaperçu, il reste néanmoins certain que ces absences à répétition commencent à causer un préjudice sérieux au sein des institutions et sur la marche même des affaires de la nation.

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