La voiture d'un militaire de la Garde présidentielle brulée par la population
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A en croire des témoignages recueillis par Camer.be au quartier Nkomkana ( face station Total) où l’incident a eu lieu samedi dernier à 19 heures 30, le militaire qui était en compagnie d’un de ses frères d’armes, était en état d’ébriété, avant de cogner une voiture de marque Prado garée au trottoir.

Le samedi 12 novembre 2017, le quartier Nkomkana a failli vivre une tragédie. Selon des informations difficilement glanées par votre reporter qui s’est rendu sur les lieux deux jours plus tard( tout le monde nous prenant pour un agent de renseignements , malgré la présentation de notre carte professionnelle), un militaire de rang de la Garde présidentielle (Gp), en compagnie de son camarade, avait été commissionné par un officier, lequel lui avait alors remis sa voiture de marque Golf pour ce faire.

En état d’ébriété, nous confie alors un témoin de la scène que nous sommes parvenu à rassurer, le militaire qui est au volant avec son camarade à bord, percute un véhicule garé. Le propriétaire qui est assis quelque part avec son épouse, en sort très remonté, et exige un constat. Notre source nous apprend alors que face à la situation qui veut dégénérer, la dame fait appel à la police qui arrive très promptement, et évite un affrontement entre les protagonistes.

Les jeunes époux sont sur le point de quitter les lieux, quand c’est au tour d’un officier de l’armée en civil, de venir cogner la Golf que conduit l’élément de la Gp. Furieux, et ne connaissant pas l’identité de son adversaire, le jeune soldat court vers ce dernier, lui administrer une bastonnade. Notre collecte laisse alors entendre que le population invite alors le jeune militaire au calme, et lui demande

de regagner sa voiture. « Mais, il est revenu, a pris l’arme, et a armé pour tirer sur l’officier. Wat, de son vrai nom, Mirafol Tchoumi, un mécanicien qui exerce à proximité du lieu de l’incident et qui a séparé la bagarre, a vite bondi sur le militaire de la GP, et lui a retenu les deux bras. Mais la balle est sortie et a pris Wat à la poitrine », nous confie alors un homme sous les avertissements de ses voisins qui ne cessent de lui dire que nous sommes agent de renseignements. Et de poursuivre : « C’est alors que le quartier s’est fâché, a battu les deux militaires de la Gp qui occupaient la Golf, avant d’incendier la voiture. Le militaire qui portait l’arme s’est lui-même dans ses différents mouvements, tiré une balle à la cuisse ». Une voiture que nous avons trouvée complètement calcinée.

L’on ajoute que sans la promptitude de la police, la population très remontée contre la blessure par balle d’un garçon du quartier parti plutôt séparer la bagarre, il y aurait sans doute eu des morts. Et le jeune homme, nous apprend-on, a été conduit aux urgences de l’hôpital central de la Yaoundé.

Une situation qui remet au goût du jour, la moralité des policiers, gendarmes et militaires qui portent les armes à feu ; tant la gâchette est devenue facile !

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