Si dans la société camerounaise, on peine à faire confiance, le pire c´est qu´un climat de méfiance a fait école au sein même des couples. Si ce n´est pas dans une logique de maintien de l´autre dans une positon subalterne, c´est une concurrence à outrance à laquelle beaucoup de couples se livrent, en se moquant de la santé psychique de leur progéniture. Et là tous les coups bas sont permis: de la torture physique à la torture psychologique.
Investir sans informer son partenaire dans de projets pas les moins onéreux tels que la construction, l´achat de voitures, voici un mal vivre de certains couples camerounais. Une tendance qu´on observe aussi au niveau de la Diaspora.
La gent féminine ne fait pas exception de la règle. "Il faut assurer ses arrières quand on est avec un homme" confie Marie Mado, une camerounaise installée à Bruxelles qui fait de la brocante au pays. Elle vient d´acheter son lot à Douala et compte bâtir des mini-cités qui pourront lui rapporter beaucoup à l´avenir. Son époux n´a pas vent de ce projet. Ce qui est sûr, c´est que Marie Mado utilise l´identité de ses frères pour ses investissements.
Pourquoi beaucoup de couples camerounais et surtout au niveau de la diaspora battent de l´aile ? Est-ce le fondement des mariages qui sont sujet à caution ou plutôt la régression de la moralité sur tous les plans ?
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