Cameroun, 35 ans de magistère de Paul Biya: Le coup de gueule de Ernest PEKEUHO "Monsieur le Président de la République, Sa Majesté Paul Biya , je ne vous souhaite pas Joyeux Anniversaire"
CAMEROUN :: POINT DE VUE

Cameroun, 35 Ans De Magistère De Paul Biya: Le Coup De Gueule De Ernest Pekeuho "Monsieur Le Président De La République, Sa Majesté Paul Biya , Je Ne Vous Souhaite Pas Joyeux Anniversaire" :: Cameroon

Monsieur le Président de la République, à quelques heures  de vos 35 ans de magistère nous avions fait ce weekend un bilan en profondeur pour montrer au Camerounais que vous jouissez de   35 ans d’échec.

Comment comprendre qu’après plus de trois décennies au pouvoir, le parti refuse toujours de faire un bilan quantifiable de sa gestion du pays. Quel réel grand projet Biya peut-il réclamer la paternité ? Tous les Camerounais savent que le Cameroun a considérablement régressé. Cette reculade vérifiable est caractérisée surtout par la faillite des entreprises d’Etats et le détournement des actifs de ces entreprises. Dernièrement nous avions été informé que des milliers d’employés des ex sociétés d’Etat soit au total 48 sociétés ont été invité à venir prendre chacun des sommes allant de 25.000 à 75.000 FCFA pour le tord qui leur a été injustement appliqué après la fermeture sans préavis de leurs sociétés par Mr Biya
le président Biya traîne un passé qui nous a tant nuit et qui nous suivra toujours tant qu’il sera le candidat du RDPC. Car que ce soit la Caisse d’épargne postale, la Camair, la Cameroon Bank, la BICIC, l’ONCPB, le CENEMA, la CNR autant que le Comice agro pastoral, tous ont fait faillites ou disparus sous l’ère Biya.

Parlant des projets, «Santé pour tous en l’an 2000» est le slogan que le Renouveau a fait miroiter aux populations à l’orée du 21e siècle. 17 ans après ce slogan creux, l’on enregistre toujours des cas de décès dans les formations sanitaires, principalement pour faute de moyens financiers des populations majoritairement pauvres, peut-on lire. Des personnalités sont évacuées à bord d’un avion médicalisé en direction d’hôpitaux étrangers.Cette situation suscite des questions sur la qualité des plateaux techniques dans les hôpitaux camerounais.

Le Transport est un secteur aux virages dangereux. La date du 21 octobre 2016 sera désormais inscrite dans les annales de l’histoire du Cameroun. Ce jour-là, les deux capitales, politique et économique du Cameroun, Yaoundé et Douala étaient coupées l’une de l’autre, que ce soit par voie terrestre ou ferroviaire, avec à la clé plusieurs  centaines de morts à Eseka, à la suite d’un accident de train. Cette image à elle seule résume le bilan du Renouveau dans le secteur des transports au Cameroun. La compagnie aérienne Camair-Co ne dispose presque plus d’avions dignes de ce nom. Il est même sous assistance Boeing pour essayer de retrouver ses ailes. Son seul gros porteur «Le Dja» est tous les jours cloué au sol pour défaut de pièces de rechange, quand il n’est pas tout simplement bloqué pour des factures de maintenance non payées.

En 2008, lors de l’Arrivée de la Camerounaise des Eaux (CDE), les Camerounais caressaient l’espoir de ne plus mourir de soif. Neuf  ans plus tard, Paul Biya, a instruit à son gouvernement de ne pas renouveler son contrat en 2018 parce qu’il est reproché aux Marocains, entre autres, la mauvaise qualité de service et des factures d’eau fantaisistes.

Selon la Banque Mondiale, à peine 2 Camerounais sur 5 ont accès à l’électricité, malgré la privatisation en juillet 2001 du service public de l’électricité sensée améliorer cette pénible situation. Le concessionnaire  pointe 1 100 140 branchements en Octobre 2017 sur une population de plus de 22 millions d’habitants. Une enquête a été menée auprès de 10 000 clients en 2012 par l’Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité (ARSEL). Cette enquête a révélé que la qualité du service technique et commercial aux consommateurs finaux d’electricité  était défaillante.

On est en droit de penser que, les privatisations qui ont vu des bizarreries telles que le transfert de propriété sans appel d’offre des Minoterie et de la Cameroon tea a Baba Danpoulo Amadou, de la Sodecoton à la Smic, la reprise de la SOCAR – Société Camerounais d’Assurance- sans appel d’offre. par un agent général de son ancien réseau!, telles que la privatisation de la Sonel entre les mains de ENRON qui a fait faillite et n’existe plus aux USA, ensuite actis , un fond de speculation,  ce qui est présenté au Cameroun comme des partenaires techniques étant en réalité une coquille vide qui recrute les cadres envoyés au Cameroun par les petites annonces et n’a aucune expertise a transmettre, son domaine ayant été d’être un  »broker » d’énergie et non un  »producer », la Camship et la Camair dont les flottes se sont évaporées du jour au lendemain, de la Regifercam offerte aux forceps a Bolloré qui n’avait aucune expérience dans le ferroviaire au détriment de COMAZAR, un professionnel Sud Africain, du CENEMA, Centre National d’Expérimentation du Matériel Agricole, organisme public désormais établi comme fournisseur de matériel agricole aux plantations de qui vous savez, sans oublier de la CNR, Caisse nationale de réassurance et l’ONCPB, Office National des Produits de Base qui ont du jour au lendemain disparu avec des actifs financiers chiffrées a des milliers de milliards, de l’attribution des concessions forestières, l’or vert du Cameroun.. à la nébuleuse contrôlée par le.  »Fils et Conseiller de l’ombre de son Père », sans oublier Essimi Menye le successeur de Polycarpe Abah Abah au Ministère des Finances qui a alors entrepris de placer la Société Camerounaise de Tabac dans le registre des entreprises à brader et qui par la suite a fuis le Cameroun par la complicité du gouvernement.

Une décision pour le moins curieuse quand on sait que la Sct au moment de sa fermeture en 1997 ne connaissait aucune difficulté de trésorerie due à sa gestion. Juste que son principal client, la société industrielle camerounaise de tabac – Sitabac – connaissait d’énormes difficultés structurelles et conjoncturelles qui la contraignaient à réduire considérablement sa production de cigarette au point où la Sita-bac sera finalement déclarée en crise. Or en 1998, alors que la liquidation de la Sct, la société camerounaise de tabac n’est pas encore à l’ordre du jour, la fédération des producteurs de tabac et de cultures vivrières voit le jour des cendres de la Stc, bref des fruits des droits de ses ex-employés mutualisés. A son arrivée au Minfi et alors qu’une subvention de près d’un milliard en faveur de la Sct dort dans les comptes du trésor public, Essimi Menye ordonne au liquidateur la mise en vente de l’actif de la Sct dans une procédure de gré à gré en faveur de son petit frère un ancien cadre de la société fermée en 1997 pour un montant que le Minfi d’alors arrête unilatéralement au taux de … 50 millions de francs CFA.

L’entreprise de l’Etat voit ainsi son patrimoine cédé à une famille au nom de délit d’initié, de la concussion et de la compromission d’Essimi Menye. Bien plus, suite au décès de son cadet il y a quelques années, l’actuel Ministre fugitif entreprend de restructurer la Sct qui selon notre source, bénéficiera d’une subvention de 650 millions de l’ex Minfi, puis d’une autre de 150 millions de du  Minader  en 2010. De source proche du dossier, Essimi Menye qui aura tenté en vain de fermer la Fptc dans le but de récupérer son actif et le retourner à la Sct d’antan, va se heurter à la grogne des cultivateurs de tabac. Une ingérence notoire qui aboutira à la pose des scellés sur cette coopérative qui fait ombrage à la Sct, sa société héritée de son frère cadet. Malgré tout et face au refus des producteurs de réintégrer la sct, Essimi Menye y nomme quand même comme administrateur provisoire de la Fptc, un de ses affidés: Jean Marc Sambha’a ancien inspecteur de la production à la Sct. . Et la liste peut être allongée à l’infini. »

Voila sans doute pourquoi Biya ne peut pas faire de Bilan, car il aurait été plus censé, voir plus approprié pour la cellule des communications du RDPC, dirigée par M. Fame Ndongo, de commettre un livre dans lequel on pourrait aisément chiffrer et apprécier les réalisations du RDPC en 35 ans de pouvoir ou écrire sur « la problématique de l’alternance par les élections en Afrique : le cas du Cameroun. ». Les camerounais se seraient attendus à des conférences, à des séances de présentation des réalisations, loin de là, les adeptes du «Biya ou rien » tentent de rejeter le renouveau qui n’a cessé de se renouveler en 35 ans. FAME NDONGO après 5 tomes de soutient à Biya, qu’il nous offre juste 5 pages Bilan des 35 ans de Biya. On voit dans tous les pays du monde les intellectuelles s’assoir pour trouver les equations chimiques des médicaments introuvables, envoyer les fusées dans l’espace, résoudre les problèmes les plus délicats pour le bien de la société, Mais au Cameroun, les intellectuels sous la conduite de Fame Ndongo s’essayent pour écrire les tomes de motion de soutiens à un homme qui boucle avec succès 35 ans d’échec et de faillite économique

Quelle image

A cette faillite économique s’ajoute une autre faillite bien plus pernicieuse, difficile à quantifier qui est la faillite morale. Même après son départ à la tête du Cameroun, ce pays risque de continuer à souffrir de ce déficit flagrant dont le point de l’iceberg visible est les détournements des fonds publics. Le président Biya n’aura jamais plus de temps. Car il n’a jamais rien fait du temps que Dieu lui a donné. Et quel futur pouvons-nous encore bâtir avec un président plus que souvent absent, et qui a mis 35 ans pour comprendre les camerounais. En tout cas ne soyons pas dupes. On peut croire que comme un monarque, le seul intérêt de Biya après 35 ans c’est le pouvoir à tout pris. Mais M. Biya semble oublier que lorsque le peuple français en a eu assez de se faire voler et exploiter par le monarque Louis XVI et sa cours, il a pris la Bastille et a fait la révolution. Notre gouvernement se comporterait aujourd’hui comme une famille royale, avec pour roi Paul Biya, croyant détenir un pouvoir divin. 2018 devra être l’occasion pour dire assez c’est assez à moins que notre président, à l’instar du dernier roi de France le 14 juillet 1789, n’inscrive aujourd’hui dans son journal personnel: «Rien»! ou «Je vous ai compris. Il est temps que je n’en aille»! Exactement comme le fît son prédécesseur El Adj. Ahmadou Ahidjo à 65 ans. Bien sûr tout le monde le sait et le dit aujourd’hui très haut au Cameroun. Et cela semblerait vrai que le jour qu’on aura un président qui travaillera 40% de son temps pour le Cameroun, notre pays va décoller. À titre d’exemple seulement les déplacements privés annuels et répétés du président construiraient des milliers d’écoles au Cameroun. L’avenir du Cameroun ne doit et ne peut plus faire seulement avec Paul Biya comme le propose le RDPC. Ce parti regorge d’hommes très compétents. Continuer avec M. Biya, ce serait comme se noyer et refuser la main tendue pour sortir de l’eau. Ne ratons pas le véritable changement qui se propose à nous.

Biya un président du passé

Le RDPC et Paul Biya se ventent d’avoir développé le Cameroun. Quand on parle de développement économique, il ne s’agit pas de créer des emplois par le biais des motos taxis , PMUC et PARIFOOT. Il s’agit de la capacité qu’à un état d’attirer des investisseurs, de grandes entreprises, des multinationales, des entreprises capables de créer de véritables emplois durables dans les domaines de l’innovation, scientifiques, de la recherche et du développement. Les seules entreprises que le Cameroun réussit à attirer exercent dans le domaine de l’exploitation minière, c’est ce qui explique que le Cameroun soit obligé de verser des dizaines de milliards pour permettre au FMI de participer au financement de l’exploitation du cobalt, Nickel de Nkamouna, Or on sait que bon nombre de ces entreprises excelleraient dans la corruption. Véritable source d’appauvrissement des pays sous développés. Les véritables emplois que M. Biya a réussi à créer sont «le Ben skyn le Call Box et le PMUC, Parifoot  et les bars». Pendant que les motos taxis deviennent donc le secteur qui créé le plus d’emploi au Cameroun en ce moment, la Côte d’Ivoire, pays comparable au Camerounais, bien que sortant d’une longue guerre, a su à travers sa Société Ivoirienne de Bus, Sotra, créer une véritable entreprise qui aujourd’hui est une fierté pour les ivoiriens et qui renvois les bus usés à la SOCATU pour aider les populations de Douala. Elle est côté à la bourse d’Abidjan, participe à la campagne de levée de fonds par le biais d’offres de bons du trésor ivoirien.

Cette société fabrique des Bus sur place à Abidjan et les exporte désormais au delà des frontières Ivoiriennes. Le Gabon a déjà reçu dix de ses autocars pour son transport urbain plus des ingénieurs et conseillers ivoiriens pour la maintenance et la formation des Gabonais, sans oublié que les bus mercedes de 71 places utilisés pour le transport inter urbain au Cameroun sont montés en côte d’Ivoire.

Le Nigeria et d’autre pays africains auraient passé des commandes dans le cadre d’une coopération sud-sud. C’est cela le développement, pas des motos taxis. Nous avons besoins d’une entreprise qui ferra de nous un leader africain dans un domaine bien précis. Le renouveau de Paul Biya a échoué lamentablement sur ce plan là. Soyons sérieux, il a eu 35 ans pour façonner l’avenir. Et cet avenir des jeunes se réalise aujourd’hui dans le ben skin. L’avenir donc parle Paul Biya sera occupée par la gestion de la mafia autour de lui. En 35 ans, il y a eu plus de 35 remaniements ministériels, plusieurs ministres et directeurs sont en prison pour détournement de deniers publics. L’opération épervier que dis je ? l’opération margoullard nous montre aujourd’hui que Biya était entouré d’une mafia plus enclins à piller toutes les richesses de notre pays qu’à le gérer pour le bien être de tous les camerounais.

La dernière baverie de Biya est cet affaire de 500.000 ordinateurs promis aux Etudiants Camerounais par leur Président,

D’entrée je me suis demandé.
 
1- Les prestataires de l'Etat sont tous en faillite..... Le gouvernement n'a pas d'argent pour régler leurs factures parce que les caisses sont vides. 
2 - Un projet de 500 000 ordinateurs pour étudiants: Calcul simple. Un ordinateur basique vraiment bas de gamme à 150 000. Cela fait: 150 000 x 500 000 = 75 000 000 000 (Soixante quinze milliards). Montant à virer en CHINE. 

Questions: 
1 - Combien le Fameux NDONGO (MINSUP) a-t-il au titre de retro commissions? 
2 - Combien d'usine de fabrication ou de montage des ordinateurs peut-on construire au Cameroun avec ce montant? Je ne parle pas de valeur ajoutée à créer y compris des emplois et le transfert de technologie à ces étudiants. 
3 - Quelles sont les caractéristiques de cet ordinateur? 
4 - Qui paye la note? Trésor Public ou fortune personnelle de BIYA?

En clair je ne voulais même pas en parler

Pour conclure, nous sommes en moins d’un an des prochaines élections  au Cameroun  et à cette veille d’élections, le  RDPC prépare activement la fraude. Tout le monde  sait qu’un front uni contre le RDPC peut nous permettre de gagner ce parti fraudeur.

Le Cameroun  aujourd’hui est comme ce bateau à la dérive à Yaoundé, assiégé par des pirates, et dont le commandant serait un homme absent. Le véritable problème réside incontestablement dans le fait que M. Biya tout puissant, concentrant et contrôlant tous les pouvoirs, jusqu’à la nomination des responsables de son parti à la tête d’ELECAM, pour se maintenir au pouvoir. L’opinion National et international a été écœuré par le discours du Président de l’Assemblée nationale qui n’a qu’eu un seul mot à l’endroit de Biya, je cite « je n’ai Jamais trahis le président et je ne le trahirais Jamais » une phrase répétée à cinq reprises. Après avoir neutralisé la nébuleuse G11, Biya est en train de mettre fin à l axe CAA composé de Cavaye Djibri, Ahmidou Marafa et Ahmadou Ali. le 1er s’est senti affaiblit ses derniers jours, le second a vu sa trajectoire se réduire au 5 kilomètres qui séparent le SED de la PJ en passant par le palais de justice et le 3eme garde un poste honorifique de ministre en charge des relations avec les Assemblées, bien que sa santé actuelle l’oblige plus à signer les arrêtés dans les chambres d’hôpital.

 En tout cas, Paul Biya prépare sa succession à la tête du Cameroun: « Certains se disent même qu’un mécanisme au profil plus qu’inquiétant est déjà mis en place. M. Biya, n’oubliez pas les leçons de l’histoire!, le 6 novembre  ah oui ce fameux 6 Novembre 1982, on vous a remis un pays en paix, je veux le récupérer en paix et dans la paix.

Monsieur  Biya pour tout ce qui précède, je ne vous souhaite pas ce 6 Novembre  2017 Joyeux  Anniversaire

Fait à BABADJOU le 5 Novembre 2017

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