Cameroun, Excellence scolaire Balengou : ce que les élites ont dit.
CAMEROUN :: SOCIETE

Cameroun, Excellence scolaire Balengou : ce que les élites ont dit. :: CAMEROON

Placée sous le haut patronage du Préfet du Ndé, le rideau de la première édition de Balengou excellence scolaire (Bes) s’est refermé ce 8 octobre 2017. Une belle fête qui a su mobiliser nombre de forces vives du groupement. En rappel, 255 élèves de la maternelle, du primaire et du secondaire ont été placés sous le feu des projecteurs. Camer.be est allé à la rencontre de quelques personnalités.

« Félicitations aux heureux lauréats », Yactchoua Tounoukeu Jérôme, maire de la Commune de Bazou.

Au moment où vous me tendez votre micro, je confesse avec la plus satisfaction que Balengou excellence scolaire est en train de prendre son envol.

Une seule édition a suffi pour que nous nous jetions à l’eau. L’une de nos missions entant que premier magistrat, consiste à mettre tout en œuvre pour améliorer au mieux, les conditions de vie scolaire.

L’Etat nous dispose chaque année du paquet minimum dans le secteur de l’éducation de base, que nous redistribuons sur le terrain. La Commune de Bazou accompagne cette action gouvernementale en prenant intégralement en charge les enseignants de certaines écoles maternelles, qui émargent dans le budget de la mairie.

C’est l’occasion d’exprimer mon satisfécit à tout le comité d’organisation pour avoir initié un tel événement qui honore le groupement Balengou et la municipalité Bazou en général.

Cela devra être un véritable stimulant pour les élèves qui doivent à leur tour, prendre la balle au bond. Nous disons donc félicitations aux heureux lauréats et les encouragements du conseil municipal de la Commune de Bazou à ceux qui n’ont pas été primés à cette édition, mais qui en redoublant d’ardeur au travail, le seront les prochaines fois.

« Nous allons améliorer », Djofang joseph, Pco, promoteur de l’Istag de Yaoundé

Nous avons répertorié un certain nombre de problèmes qui entravent la réussite scolaire à Balengou : le manque d’enseignants, d’équipements qui permettent les bonnes conditions d’apprentissage.

L’initiative de Balengou excellence scolaire nous a permis de toucher du doigt les réalités. Si, nous nous sommes confrontés à quelques difficultés, mais, c’est un début.

Avec le cœur à l’ouvrage, nous allons améliorer. C’est notre manière de lancer un vibrant appel d’abord aux élèves, aux parents, aux enseignants et aux élites à l’effet que chacun prenne ses responsabilités. Je remercie tout le bureau directeur qui m’a accompagné tout au long de cette lumineuse aventure, qui va désormais se perpétuer.

La tâche n’a été facile, mais avec l’ébauche d’énergie doublée d’une inconditionnelle volonté, nous y sommes parvenus.

L’engagement de faire mieux à la prochaine édition est pris et nous sommes déjà à pied d’œuvre.

« Le comité d’organisation s’est bien déployé sur le terrain », Roger Nana, président des élites Balengou de Douala

Pour une première édition, je trouve à mon avis que c’est une réussite. Ce n’est pas toujours évident de réussir de tels exploits au premier galop d’essai.

Je félicite et ce pour les encourager, toutes les élites qui se sont jointes au projet. Je nous exhorte de continuer et de viser plus loin. La notion d’excellence scolaire et l’attribut d’élite vont ensemble.

Ce n’est qu’un retour de la manivelle que de bénéficier de l’école à Balengou et de venir aujourd’hui participer à cette cérémonie, être actif, donner à ces enfants, la motivation nécessaire que nous n’avons pas eue en notre temps. La cérémonie était organisée pour viser une saine émulation entre les élèves, et non une tribune pour les élites.

Certaines élites ont pu faire le déplacement et d’autres pour des raisons indépendantes de leurs volontés, n’ont pas ralliées Balengou, mais étaient spirituellement avec nous et ont contribué.

Une chose est certaine, toutes ces élites n’ont pas été contactées, mais le comité d’organisation s’est bien déployé sur le terrain, tout en espérant que le son de cloche pourra atteindre le grand nombre aux éditions à venir. Afin que les prochaines éditions mobilisent plus de monde.

« Nous avons dépisté 300 individus avec des pathologies graves », Dr Honoré Tchoukoua, Directeur des Cliniques universitaires des Montagnes, président commission-santé de BES.

Ce que nous avons vécu ce 8 octobre 2017, n’est que l’apothéose d’un long périple de campagne de santé.

Ainsi, nous avons ratissé large en termes de sensibilisation et de dépistage des différentes pathologies. nous sommes allés jusque dans les confins du groupement.

Nous avons également distribué les déparasitant et les médicaments contre le paludisme. Il est clair que l’échec scolaire est souvent lié à un mauvais environnement de santé.

Certains enfants viennent à l’école sans avoir mangé du tout et d’autres ont une alimentation très pauvre, c’est aussi des facteurs d’échec.

La culture maraichère devenue très courante dans le groupement, contamine des nappes phréatiques et nui directement à la santé des élèves du secondaire qui s’y retrouvent pour chercher de quoi payer leur scolarité.

Notre mission ne se limitait pas à inventorier les problèmes de santé publique, mais aussi et surtout de voir la santé de manière générale (santé physique et intellectuelle).

Nous avons établi l’inventaire de toutes ces préoccupations, reste maintenant à y apporter des solutions appropriées.

Nous avons consulté un échantillonnage de 800 individus, nous avons dépisté 300 avec des pathologies graves. Il y a à faire. Il nous reste à mutualiser nos efforts pour venir à bout des problèmes que recensés.

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo