Crise Anglophone : Le MRC exige une enquête indépendante
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Celle-ci devrait établir les responsabilités politiques et opérationnelles, le bilan exact des victimes et clarifier les cas des personnes portées disparues lors des événements du 1er octobre dernier.

C’est le sujet vedette de l’heure au Cameroun, la crise anglophone. Chaque acteur sociopolitique tient à donner son avis. Aussi différentes les unes des autres, les réactions fusent de toutes parts. C’est le cas notamment du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).

A travers une sortie de son président, Maurice Kamto en date du 08 octobre 2017, cette formation politique exige « l’ouverture d’une enquête indépendante pour établir les responsabilités politiques et opérationnelles, le bilan exact des victimes, et pour clarifier les cas des personnes portées disparues lors de ce drame qui était évitable », précise-ton.

D’ailleurs le parti de Maurice Kamto semble déjà avoir une idée sur des événements du 1er octobre 2017 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Pour ce parti politique, les pertes en vies humaines et dégâts matériels enregistrés lors de ces événements auraient pu être épargnés, si le « gouvernement ne s'était pas enfermé dans une logique de pourrissement de la situation par le refus d'un dialogue constructif avec les leaders de la contestation anglophone.

Le MRC condamne cette attitude irresponsable et tient le gouvernement pour comptable à la fois des victimes enregistrées et de la grave fissure faite dans l'unité du Cameroun ». Maurice Kamto tient d’ailleurs à rappeler que « dès le début de la crise, notre parti, qui avait très tôt cerné l'ampleur du défi et les risques corrélatifs, avait recommandé un dialogue national sincère et inclusif au cours duquel les causes profondes - et non plus les conséquences - du problème anglophone seraient traitées dans toutes ses dimensions ».

Mais, regrette le MRC, « fidèle à sa tradition, le régime a préféré la confrontation au dialogue. Bien plus, il a instrumentalisé certains « média » pour distiller la haine et les divisions parmi les Camerounais. Ainsi, sur prescription, les partisans du dialogue ont été diabolisés et présentés comme des ennemis de la patrie. Et, les faucons du régime se sont lancés dans la préparation de la confrontation, manifestement désirée ».

Pour cette attitude, le MRC croit savoir qu’il est temps que la Cour suprême-Conseil constitutionnel déclare la vacance du pouvoir, afin de permettre au pays de renouveler ses dirigeants et de se doter de nouvelles institutions aptes à résoudre la crise et à faire face aux nombreux problèmes et défis auxquels le pays est confronté.

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