Crise anglophone : Donald Trump contre la méthode Biya
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Les Etats-Unis sont contre la violence et la restriction des libertés exercées sur les leaders anglophones par le régime de Yaoundé. L’administration Trump a donné sa position mardi dernier et a invité les belligérants au dialogue.

Alors que la position de Donald Trump se faisait attendre comme d’autres partenaires camerounais restés atones depuis bientôt une semaine après les affrontements du 1er octobre, les Etats Unis sont finalement sortis du mutisme pour apprécier ces évènements qui ont plongé dans l’émoi certaines familles du fait de la perte d’un des leurs, pour se prononcer enfin à ce sujet.

Par la voix du porte-parole du secrétariat d’Etat américain, Heather Nauert, Washington estime que « Le recours à la force du gouvernement camerounais pour restreindre la liberté d'expression et l'Assemblée pacifique par les manifestants, sont inacceptables ».

Puis d’exhorter « le gouvernement du Cameroun à respecter les droits de l'homme et la liberté d'expression, y compris l'accès à Internet ». La Maison blanche invite enfin « toutes les parties à exercer une certaine contrainte à la violence et à engager un dialogue pour une résolution pacifique et durable » des divergences.  

Trump la constance

Lors du débat général de la 72e session ordinaire de l’Onu le président américain a prononcé un discours sanctions à l’endroit des « régimes dictatoriaux ». Le successeur de Barack Obama laissait entendre que ce type de systèmes est voué à l’échec tôt ou tard.  Et une certaine opinion à tort ou à raison a cru devoir reconnaître entre les lignes les destinataires de cette sortie.

Pour Donald Trump « c’est l’aspiration profonde des peuples à la liberté et à la démocratie qui amène les régimes dictatoriaux à restreindre l’accès à Internet, détruire les antennes paraboliques, tirer sur les manifestants pacifiques non armés et emprisonner les réformateurs politiques. (..)

Les régimes oppresseurs ne peuvent durer pour toujours, et le jour viendra où les peuples seront confrontés à un choix, » avait lâché le 45è chef d’Etat américain. Du coup des langues serpentines n’ont pas manqué de penser que des chefs d’Etat de la sous-région Afrique central était désormais dans le viseur de Trump puisque ce dernier depuis son élection en novembre 2016 n’a reçu qu’un chef d’Etat africain, le président égyptien Al Sissi.

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