CES CAMEROUNAIS QUI ÉVOQUENT LE FÉDÉRALISME AVEC DES ARRIÈRES-PENSÉES DE SÉCESSION
CAMEROUN :: POLITIQUE

CES CAMEROUNAIS QUI ÉVOQUENT LE FÉDÉRALISME AVEC DES ARRIÈRES-PENSÉES DE SÉCESSION :: CAMEROON

L’histoire du Cameroun est très mal enseignée dans nos écoles, d’abord parce qu’elle est écrite par nos prédateurs coloniaux qui en ont effacé les moments clés, ensuite parce que nos dirigeants politiques du moment, n’ont pas le courage nécessaire pour remettre en cause cette imposture.

Le bilinguisme au Cameroun est une vue de l’esprit, très peu de Camerounais peuvent s’exprimer en Français et en Anglais de façon aisée, avec une minorité Anglophone représentant 18 % de la population dans un pays où les déplacements sont très onéreux, le déséquilibre est évident, ceux qui sont bilingues sont très majoritairement les Anglophones, justement parce qu’ils sont faiblement représentés et noyés dans la masse.

Ceux qui ont voyagé à travers différentes régions du Cameroun savent que plus on s’éloigne des deux régions du Sud-ouest et Nord-ouest moins on cause le Pidgin ou l’Anglais, parler de fédéralisme sous la menace des indépendantistes de l’Ambazonia c’est faire le jeu des sécessionnistes.

La guerre du Biafra en 1969 est née de la volonté des leaders Ibo de s’approprier avec le soutien des pétroliers Français les hydrocarbures pour créer leur « Koweït » à eux, c’est l’armée française qui leur parachutait les armes depuis Libreville au Gabon de nuit, avec des pilotes mercenaires.

La future guerre de l’Ambazonia qui se profile à l’horizon vient des mêmes causes, et puisque les mêmes causes produisent les mêmes effets, il faut dès maintenant éviter de jouer aux apprentis-sorciers, le gouvernement espagnol est actuellement confronté aux problèmes similaires, avec les indépendantiste Catalans qui ont organisé un referendum illégal, ces mêmes indépendantistes en appellent au dialogue avec le gouvernement, tout en sachant que l’unité du pays n’est pas négociable, espérant un bain de sang pour faciliter leur projet de sécession.

Les cartes administratives sous la colonisation ont été dessinées pour les seuls intérêts des forces occupantes, plusieurs décennies après les indépendances, les Africains doivent impérativement les redessiner en fonction des intérêts des populations pour éviter des guerres civiles.

On ne peut pas envisager le fédéralisme au Cameroun sous les bases coloniales, mais sous une refondation des cartes administratives de tous nos départements sous la base des affinités historiques entre Camerounais de différentes tribus, c’est ainsi que nous pourrions redessiner des régions cohérentes, il n’est pas nécessaire que le bilinguisme s’applique à la totalité des ces futures régions, nous ne sommes pas condamnés à apprendre seulement l’Anglais et le Français à nos enfants, il peut y avoir des départements où l’enseignement se ferait en Espagnol, justement en raison de la proximité avec la Guinée équatoriale, ou en Allemand parce que la coopération avec ces pays sera jugée fructueuse, et pourquoi pas aussi en Mandarin ou en Japonais ?

La colonisation est un viol, s’en réclamer fier est une honte c’est comme si les Noirs Américains se disaient fiers d’avoir été esclaves, au lieu de réclamer réparation pour préjudice subit, nos cultures  ancestrales sont anciennes de plusieurs siècles avant l’imposture coloniale commencée en 1884, les Camerounais qui se réclament de culture francophone, anglophone ou germanophones sont des crétins qui ignorent l’histoire de notre pays, ils devraient en avoir honte, et dire qu’ils se disent Docteurs ex-machins…

Lire aussi dans la rubrique POLITIQUE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo