Une affaire d’escroquerie défraie la chronique à Kribi
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Non satisfait de la décision de justice dans cette affaire où il serait la victime, le plaignant interjette appel à Ebolowa.

L'affaire opposant Jean Oscar Tjes (partie civile) à Guy Joël Mabally (accusé) au tribunal de grande instance de Kribi a finalement connu un terme. Après pratiquement quatre ans, le verdict est tombé le 6 septembre dernier, lors de l'audience statuant en matière criminelle. Les faits en cause : « abus de confiance aggravée, déclarations mensongères, faux et usage de faux et escroquerie d'une somme de 150 millions Fcfa ».

En l'absence de l'accusé qui s'est fait représenter par son avocat, le président du tribunal, Parfait Aye Ngong, l’a déclaré non coupable des accusations susmentionnées, et coupable des faits d’escroquerie, délit prévu et puni par les articles 74 et 318 alinéa 1 (c) du Code pénal. Cependant, le juge lui a accordé des circonstances atténuantes en raison de sa qualité de délinquant primaire présumé et pour sa bonne conduite devant la barre. Par ailleurs, l'accusé est sommé de payer au plaignant la somme de 13 millions Fcfa à titre de dommages et intérêts.

Une décision qui fait grogner la  partie civile qui décide immédiatement d'interjeter appel. Ses raisons : « Je ne suis pas du tout satisfait. C'est une injustice criarde. J'ai été gravement abusé par sieur Mabally. Il m'a dépouillé d'une somme de 150 millions Fcfa. Comment le juge peut-il le déclarer non coupable d'abus de confiance et par contre coupable d'escroquerie ?

Cela n'a pas de sens ! Est-ce qu'on peut escroquer un citoyen sans abuser de sa confiance ? », s'interroge Jean Oscar Tjes, vert de rage. En rappel, c’est le 23 juillet 2014 que Jean Oscar Tjes dépose une plainte avec constitution de partie civile au parquet d’instance de Kribi contre Guy Joël Mabally, qui prétendait être propriétaire d'un domaine foncier à Ebodje (à proximité de la ville de Campo) et pour lequel il recherchait des financements en vue de l'immatriculation.

« Après  des pourparlers, sieur Mabally a convaincu Jean Oscar Tjes de procéder ensemble à la signature d'un protocole d'accord par devant notaire à Kribi. Ce qui sera fait », renseigne l'avocat du plaignant. Qui ajoute que, sur la certification et les assurances de Me Alima, Jean Oscar Tjes a procédé au versement d'importantes sommes d'argent pour diverses démarches administratives.

Après plusieurs mois, la victime ayant en vain attendu la délivrance de l'expédition de cet acte notarié sensé être déposé à l'enregistrement, est désagréablement surprise de constater que sieur Mabally ne disposait d'aucun titre de propriété sur le patrimoine foncier allégué dont il fera par lui-même la connaissance des propriétaires coutumiers.

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