Cameroun: MON DERNIER MESSAGE SUR LA CRISE ANGLOPHONE
CAMEROUN :: POINT DE VUE

Cameroun: MON DERNIER MESSAGE SUR LA CRISE ANGLOPHONE :: CAMEROON

Selon le gouvernement Boko Haram a tue plus de 1200 camerounais. Ces voyous ont brûlé des villages, brûlé des plantations, enlevé des otages, y compris la famille de Amadou Ali l’un des ministres les plus fidèles à Paul Biya. Évacue en Algérie, il ne s’est jamais remis de cet événement. Ils ont tue nos militaires, attaque nos bases. Tout le monde savait qu’ils étaient fondus dans la population mais jamais en l’espace de quelques mois notre gouvernement n’avait réagit avec autant de violence et de fermeté contre les populations.

Depuis novembre 2016, aucun militaire n’a été tue, les trois ou quatre bombes artisanales qui ont explosé dans la zone anglophone n’ont pas été renvendique contrairement à Boko Haram. Au delà de moins de trois blessés pas de morts. Jamais un poste militaire n’a été attaqué par des hommes armés. Certes des écoles et bâtiments incendiés. Ce qui est déplorable. Mais résulte dans une analyse froide du fait que le gouvernement de la République n’a trouvé mieux que de créer un contexte de terreur dans la zone anglophone depuis 1 an.

Ils refusent le dialogue, pourtant ils ont négocié avec ces voyous de Boko Haram et les ont remis des milliards de fcfa qui par la suite ont servi à acheter des armes qui sont utilisés contre les populations camerounaises.

Je n’ai jamais cru en cette affaire de sécession. j’ai toujours pensé que les anglophones sont dans une lutte de reconnaissance. Je le pense toujours. Ils veulent être respectés, aimés et occuper une place raisonnable dans la République sur la base des sacrifices consentis.

N’oubliez pas qu’ils ont toujours été là pour nous. Lorsqu’en 1956, les français interdisent l’UPC et traquent ses leaders, ce sont nos frères anglophones qui les accueillent et les aident à sortir des mailles du colons. Lors du référendum de 1961 ils ont voté pour retrouver leurs frères francophones. Les libertés que nous jouissant aujourd’hui ce sont eux qui lancent en 1990 les revendications. Et ils paieront un lourd tribut.

Mon gouvernement préfère négocier avec Boko Haram plutôt que de s’asseoir avec des freres dont nous partageons une histoire commune emprunte de souffrances.
Je refuse de m’associer à cet injuste.
 
Je refuse de me faire manipuler pour aider Biya à rester au pouvoir 
Je refuse de cautionner la mort de mes frères.

Quoi qui ait pu arriver reconnaissons que c’est la violence de la répression qui a suscité leur radicalisation. En novembre 2016 la sécession n’était pas à l’ordre du jour, ambazonie était un concept connu par très peu de personnes. Nous les avons tabassés, arrêtés, tues et aujourd’hui nous nous plaignons qu’ils ne veulent plus être avec nous.
Quand un parent maltraite son enfant, il peut décider de quitter la maison souvent sans rien mais rêve de partir parce qu’il ne veut plus souffrir. Papa peut rester indifférent, soit l’arrêter et l’enfermer ou encore discuter avec lui, lui faire des promesses et l’enfant pourra revenir à la maison et la famille va se reconstituer. Mais si le père tappe l’enfant qui veut partir et le fait enfermer, la prison étant la meilleure école du crime, cet enfant deviendra rebelle.

JE SUIS CONVAINCU QU’IL Y A QUELQUE CHOSE DE TRÈS IMPORTANT ET VICIEUX QUI SE JOUE DERRIÈRE LA GESTION DE LA CRISE ANGLOPHONE AU CAMEROUN.
Mes frères anglophones, sachez que I WILL ALWAYS LOVE YOU.

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