L’apéro’Doc de l’AJC France : Une rencontre conviviale entre jeunes chercheur.e.s pour le partage et la valorisation de la recherche
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L’apéro’Doc de l’AJC France : Une rencontre conviviale entre jeunes chercheur.e.s pour le partage et la valorisation de la recherche

En quelques mois d’existence, l’Association des Jeunes Chercheurs de l’Afrique Francophone en France (AJC France) n’a cessé de multiplier des initiatives scientifiques. Après le premier atelier « Préparer un Doctorat » qui s’est déroulé le 19 juin dernier à la bibliothèque Droit-Lettres de l’Université Grenoble Alpes, les membres de l’AJC France ont réussi un autre pari en organisant L’Apéro’Doc #1 autour de la thématique « En Thèse, faire sa rentrée ». L’évènement qui s’est déroulé le 29 septembre dernier au bar Le Plateau situé au 20 quai de France à Grenoble, a vu la participation de jeunes chercheurs de l’Afrique francophone. Y ont aussi pris part deux enseignants camerounais en séjour scientifique en France : Dr Raymond Ebalé (enseignant-chercheur en Histoire économique au Département d'Histoire de l'Université de Yaoundé I) et Dr HDR Pierre Martial Abossolo (enseignant-chercheur en littératures française, africaine et comparée à l'Université de Buéa. Il est également chef de département de littérature au sein de la même Université).

Après une brève présentation de l’AJC-France et ses objectifs par l’un des fondateurs et après la présentation de chaque jeune chercheur, les deux universitaires camerounais ont tenu à partager leurs expériences avec les membres de l’AJC France.

Prenant la parole en premier, Dr Ebalé a apprécié le projet AJC France. Car c’est un espace pour se souder, s’encourager. Il a, par la suite, reconnu que dans ce type de projet, les débuts sont toujours difficiles mais qu’il ne faut jamais s’attendre à ce que tout le monde vienne. C’est dans la capacité à tenir que réside le secret et la réussite de ce genre de projet qui selon lui, devrait « s’ouvrir aux autres », c’est-à-dire à d’autres espaces scientifiques. Ensuite, il a axé ses conseils dans l’après-thèse notamment l’insertion socio-professionnelle. Bien que difficile à réaliser, il a souligné que la thèse reste le plus haut diplôme dans le monde et qu’elle offre encore de belles perspectives. « On ne chôme pas avec le doctorat » a-t-il rassuré. Avant de mettre un terme à son propos, il a invité les jeunes chercheurs à plus d’ardeur au travail. « On n’accorde plus de mention lors des soutenances de thèse en France. Et c’est le rapport post-soutenance qui fait autorité. Il faut donc faire attention. Travaillez dur » a-t-il lancé. Reconnaissant, lui aussi, que le plus difficile c’est l’après-thèse, Dr Pierre Martial Abossolo, qui venait de soutenir son Habilitation à Diriger les Recherches à l’Université Grenoble Alpes a insisté sur les publications scientifiques. « Pensez à publier » a-t-il martelé. Car un jeune chercheur qui n’a pas publié à moins de chance d’être recruté par rapport à celui qui s’est investi dans la recherche et qui aligne un certain nombre de publication. À défaut de publier tout seul, il a suggéré aux jeunes chercheurs des « ficelles » allant dans le sens de la co-publication.

Au-delà de la thématique du jour, les membres de l’AJC-France ont aussi discuté des initiatives à venir. Il s’est agi de la conférence-débat avec le Professeur Thomas Atenga (enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication à l’Université de Douala et par ailleurs chef de département de Communication au sein de ladite Université), le 11 octobre de 17h à 20h dans la galerie des amphis de l’Université Grenoble Alpes. Le projet Yase (Youth African Scientists in Europe / Jeunes chercheurs africains en Europe) a aussi fait partie des sujets de discussion. L’AJC-France entend se mobiliser lors de la tenue de cet évènement de grande envergure.

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