Un impôt pour relever les chantiers du pays
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Source potentielle de ce financement des grands projets structurants, le droit de timbre automobile produit quelques milliards indispensables.

La vignette apposée sur le parebrise, c’est terminé. Depuis le 1er janvier 2017 déjà. Et il y a de faibles chances que cette époque revienne. La course des impôts vers la modernité semble inexorablement lancée. Neuf mois déjà que la pratique a changé. Désormais, le droit sur le timbre automobile, encore connue sous le nom de vignette est payée auprès des compagnies d’assurance. La mesure prise dans la loi des Finances 2016 est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2017.

Durant tout ce mois d’octobre, les automobilistes seront contrôlés et ont intérêt à être en règle. A l’époque, les vignettes automo- biles, c’était de longues files d’attente dans les guichets de paiement,  la  rupture  de  stocks,  les risques de falsification et contrefaçon des vignettes et même, un coût de collecte trop élevé. Mais ça, c’était avant. Désormais, les procédures sont simplifiées. Les recettes fiscales sont sécurisées et les compagnies d’assurance en tirent profit.

En  effet, les compagnies d’assurance sont désormais les collecteurs de cet impôt, et sans frais supplémentaires, engagés à l’époque par l’Etat du Cameroun (de la confection des vignettes à leur dispatching sur l’étendue du territoire national). C’est également un avantage pour ces compagnies qui récoltent mieux les recettes auprès des assurés.

Cette réforme est aussi le résultat de la synergie entre plusieurs acteurs : le ministère des Finances (direction générale des impôts), le ministère des Transports, le ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, la Délégation générale à la Sûreté nationale, le Feicom ainsi que les syndicats de transporteurs  et  les  compagnies d’assurance représentées par l’Association des sociétés d’Assurance du Cameroun (Asac).

Conséquence, un bond significatif dans les recettes fiscales permet de financer les projets pour lesquels le Cameroun s’est engagé. Des axes routiers à renforcer, des logements sociaux à multiplier, un sol et un sous-sol minier qui ne demande qu’à offrir, les chantiers sont nombreux. Entre 2013 et 2016, les recettes fiscales produisaient environ 7,3 milliards de F par an. Avec la réforme, à trois mois de la fin d’année, les recettes pointent déjà le même montant au compteur. Environ 10 milliards de F. sont escomptés pour 2017.

Soit environ 2,5 milliards supplémentaires à récolter en 2017 grâce à ces recettes. De quoi financer une partie des chantiers et projets structurants mis sur pied par le Cameroun depuis quelques années .

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