Ils ont été bloqués a l’entrée de a salle d’audience par une note du sous préfet de Douala ce lundi 25 septembre 2017.

Le conflit qui oppose des factions de l’église évangélique du Cameroun a connu de nouvelles péripéties ce lundi 25 septembre 2017. en effet après la grogne née de la dernière élection qui a vu placé a la tête de l’église évangélique du Cameroun le pasteur Hendje Yoya au détriment de Priso Mingollè, les affaires de cette église sont sortie de l’autel pour se retrouver devant les tribunaux car , certains contestent les résultats de cette élection du synode de N’Gaoundéré. Cette situation a eu pour résultat la scission quasi actée de l’église évangélique du Cameroun en deux factions. Une faction pro Hendje et une autre pro Priso soutenus par les chefs traditionnels Sawa.

La première audience du procès de cette affaire était prévue ce lundi 25 septembre 2017 et pour manifester leur soutient a leur président élu le pasteur Hendje Toya, une dizaine de pasteur venu de part et d’autre du territoire national se sont retrouvés au tribunal de grande instance de Bonanjo . Malheur leur en a pris lors qu’il se sont vu interdire l’accès a la salle d’audience par les éléments des forces de maintient de l’ordre venus eux aussi en grand nombre pour éviter de quelconques débordements.

Il faut rappeler qu’a la veille de cette audience, c’est-à-dire le dimanche 24 septembre 2017 une marche des chrétiens et des pasteurs « pro Hendje » avait eu lieu à l’esplanade du collège évangélique de New Bell sous l’initiative du président de région le pasteur joseph Nono Kepatou qui a rappeler a ses fideles que les problèmes de l’église n’ont rien à faire dans les tribunaux. Il a tout aussi rappelé que le camp opposé n’a jamais fait recours à une tentative de résolution interne de ce conflit.

C’est ainsi qu’il a demandé a ses chrétiens de se rendre en grand nombre au tribunal de grande instance de Bonanjo le lundi 25 septembre pour démontrer leur soutient au révérend docteur Hendje Toya élu en avril a N’Gaoundéré.

Le sous préfet de Douala 1er Akoa Mbarga dans ce qui est considéré comme sont dernier acte en tant que sous préfet de cet arrondissement a donc interdit aux pasteurs d’accéder a la salle d’audience évitant ainsi toute manifestation pouvant virer aux troubles a l’ordre public.

Le procès quant à lui a été renvoyé au 23 octobre 2017 et ce n’est que partie remise pour cette affaire qui divise depuis un certains temps l’église évangélique du Cameroun.