Cameroun, Mifi: Le préfet ferme l’école des eaux et forêts
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Cameroun, Mifi: Le Préfet Ferme L’école Des Eaux Et Forêts :: Cameroon

La mesure prise à titre conservatoire par l’autorité vise à remettre de l’ordre au sein de l’institution. Les élèves forestiers de Bafoussam ne comprennent toujours pas pourquoi leur école a été placée sous scellées. 

Pourtant, au sortir d’une réunion de crise qui s’est tenue dans les services du gouverneur dans l’après-midi du 11 septembre dernier, ils s’attendaient à ce que l’ordre puisse revenir dans la maison. Ceci, après une altercation qui a failli tourner en émeutes entre forces de maintien de la paix et eux. 

S’étant séparés sous tension vendredi dernier dans l’optique de se rencontrer en début de semaine, plus de 700 élèves se sont remobilisés autour pour un échange, à l’invitation du gouverneur de la région de l’Ouest. Une occasion pour Augustine Awa Fonka de sensibiliser ses interlocuteurs sur les moyens légaux de revendication.

Ils estiment avoir été floués par leur promoteur actuellement incarcéré. L’on se souvient que la situation perdure depuis le 19 mai dernier. Ils avaient alors voulu en savoir un peu plus sur le statut des diplômes à eux délivrés. Voilà comment ils sauront qu’il se pose un problème de dénomination. 

Les autorités reconnaissent d’ailleurs que deux agréments ont été délivrés à une même personne. Le premier, enregistré sous le nom de «l’Ecole des eaux et forêts d’Afrique centrale (Eefac)», a expiré en août 2016, avec la sortie de la première promotion d’apprenants. Malgré tout, de nouveaux candidats, confiants d’obtenir les mêmes avantages que leurs aînés, ont été confrontés à un autre second règlement : l’école s’étant muée, on ne sait par quelle alchimie, en « Centre de formation aux métiers de la foresterie d’Afrique centrale (Cefpmfo) ». 

Mais l’arrêté préfectoral signé le 08 septembre dernier [jour de grève, Ndlr], par M. Chaïbou, est plutôt péremptoire : « Est fermé, à titre conservatoire… le Centre de formation professionnelle aux métiers de la foresterie d’Afrique centrale ». Et de poursuivre : « Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté s’expose aux sanctions prévues par la règlementation en vigueur ».

En attendant la levée de cette mesure, un comité ad-hoc a été créé pour permettre de normaliser et d’harmoniser le programme des cours, en vue de parachever la formation.

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