Cameroun,Ebolowa: Le secteur des mototaxis sort du maquis
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Le bureau régional du Synamotac a été récemment installé, avec pour mission de mettre fin à l’anarchie. Après plusieurs années d’anarchie et d’incivisme, le bureau exécutif du Syndicat national des mototaxis (Synamotac) a enfin décidé de rétablir l’ordre dans ce secteur. 

Le 11 août dernier, sous la houlette de René Ntonéfor K. Nguimo, le bureau régional de ce syndicat, conduit par Edouard Essama Amougou, a officiellement été installé à Ebolowa. Il s’agit d’un nouveau départ après plusieurs expériences foireuses. Car, avant l’avènement du syndicat, tous les efforts d’assainissement de cette profession se sont soldés par des échecs.

La sortie de l’informel ainsi orchestrée devrait aboutir à l’épuration totale de ce secteur névralgique du transport urbain, dont la majorité des acteurs évoluent en marge de la réglementation. «Il n’est plus question que sous pré- texte que le secteur est né dans l’informel, des aventuriers infiltrent nos rangs du jour au lendemain et décident d’évoluer au mépris des lois de la République», dénonce le chief Ntonéfor.

Le bureau nouvellement installé a donc du pain sur la planche. En plus de ses missions traditionnelles de protection et de défense de la corporation, son premier challenge consistera à identifier et enregistrer systématiquement les conducteurs dans les mairies d’arrondissement pour attribution des numéros de chasuble. La lutte contre l’insécurité et le désordre urbain, des accidents de la circulation et des surcharges ne sont pas en reste dans le chapelet des problèmes auxquels doit faire face la bande à Essama Amougou. Une tâche qui s’annonce ardue dans une ville qui compte à ce jour près de 3000 engins à deux roues.

C’est fort de ce constat que la collaboration avec les différentes administrations en charge de ce secteur d’activités et des autorités locales a été prescrite à la nouvelle équipe. «Dénoncez et présentez aux autorités tous les aventuriers qui se réfugient dans la profession pour ternir notre image», recommande le président national.

Aux conducteurs et propriétaires de motos, la hiérarchie du Synamotac exige en plus de l’identification, le port systématique de la chasuble, d’un casque et des chaussures fermées pendant le travail ; l’obtention d’un permis de conduire catégorie A et la peinture des motos en jaune.

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