Autoroute Yaoundé-Nsimalen : Déjà un échangeur
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La section d’environ 11 km en rase campagne avance bien. Seul hic, la libération des emprises sur les trois derniers kilomètres.

Ça y est, le premier échangeur de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen  est  sorti  de  terre. L’ouvrage  sis  au  carrefour Nsimalen  a  fière  allure.  Et d’ici peu, les automobilistes en  provenance  ou  en  direction  de Mbalmayo pourront passer sous cet échangeur.  Dans  le  même  temps, les passagers au départ ou à l’arrivée de  l’aéroport  international  de Yaoundé-Nsimalen pourront, dès le carrefour Nsimalen, ignorer l’actuel axe routier et emprunter l’autoroute, en passant au-dessus de l’échangeur.

Occasion de préciser que cette autoroute  est  parallèle  à  l’actuelle route de l’aéroport. Et se construit lentement  mais  surement,  à  l’abri des  regards.  Selon  le  maître  d’ouvrage,  notamment  le  délégué  régional du ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), « la déviation vers Mbalmayo et le Sud du pays devrait intervenir dans environ un mois et demi. Mais, pour les usagers de l’aéroport, bien que le  raccordement  entre l’échangeur et l’autoroute soit bientôt effectif, il faudra encore attendre que l’ensemble du projet soit construit pour que le basculement se fasse ».

En  réalité,  il  faut  y  aller  pour  le croire. L’autoroute Yaoundé-Nsimalen est résolument en chantier. Du moins, la partie rase campagne d’environ 11 kilomètres, constituant la phase  I  du  projet  autoroutier,  du carrefour  Nsimalen  au  carrefour Ahala. Comme tous les mercredis, l’équipe de suivi des travaux, mise sur pied par le Minhdu était sur le terrain le 11 août dernier. Occasion de constater  que  le  planning d’activités est respecté : il y a du bitume sur une bonne distance.

Avec une épaisseur  impressionnante. Concrètement, selon  les  ingénieurs  de  l’entreprise chinoise, la chaussée est constituée de plusieurs couches notamment la couche de forme, 25 cm d’épaisseur en grave latéritique, déjà posée sur un linéaire de 8 km. Au-dessus, il y a la couche de fondation, également de 25 cm en grave concassé qui est étalée sur près de 7 km. Vient ensuite la couche de base, 16 cm en grave  bitume,  déjà  achevée  sur 5,200  km.  Il  ne  reste  plus  que  le béton  bitumineux,  communément appelé couche de roulement.

C’est le  tapis  qui  assure  le  confort  sur l’autoroute. « Il sera posé sur l’ensemble, afin de garantir le fonctionnement de cette couche et les finitions minutieuses de cette autoroute », précise l’un de nos interlocuteurs. A partir du carrefour Nsimalen, l’on constate  que  les  blocs  du  terreplein-central divisent l’autoroute sur trois  kilomètres.  L’aménagement paysager, avec des revêtements de pierres sont visibles sur les collines de part et d’autre. Pour le profane, on dirait que c’est prêt .

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