Cameroun, Gicam: Célestin Tawamba expose sa vision en matière de travail décent
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Le président du Gicam dit vouloir mettre en œuvre un certain nombre d’actions et de propositions, amenant l’Etat à poursuivre sa politique de création d’emplois. Pour une première rencontre de prise de contact avec le ministre du Travail et de la sécurité sociale (Mintss), Grégoire Owona, mardi 8 juillet 2017 à Yaoundé, le nouveau chef du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam), Célestin Tawamba a commencé à dresser sa feuille de route avec son ministère de tutelle. 

Élu le 29 juin 2017, l’industriel de 51 ans veut passer à l’action. En collaboration avec le gouvernement, le Gicam rassure qu’il poursuivra sa politique en matière de création d’emplois. La formule du nouveau président du Gicam est de faire en sorte que l’entreprise, véritable moteur de la croissance puisse créer plus d’emplois sécurisés donc décents. Car, « plus les entreprises sont fortes, solides,mieux les employeurs sont sécurisés » a indiqué Célestin Tawamba.

Ces actions qui entrent dans le programme du Gicam doit permettre au Groupement d’être au service de ses adhérents. « Le Gicam est là pour protéger ses adhérents et ses entreprises. À chaque fois que les intérêts des entreprises vont être menacées, nous devons pouvoirs les signaler, les faire-part », a relève Célestin Tawamba avant d’ajouter qu’« il n’est pas question de faire de l’invective.

Il est question d’apporter à chaque fois des solutions qui permettrons à ce que chacun puisse se retrouver, l’entreprise et l’Etat ». Ce n’est pas tout. Un autre point qui entre dans le programme du Gicam est celui de faire de l’organisation patronale une structure « plus influente » capable de « faire bouger les lignes » vis-à-vis de l’Etat mais également vis-à-vis des entreprises qui doivent prendre leurs parts de responsabilité en matière de lutte contre la corruption. Et enfin, avoir un patronat comme un outil de pilotage de l’activité économique pour permettre donner des indicateurs, a relevé M. Tawamba. 

Pour lui, il n’est plus question de faire de la « sous-traitance des informations ». Le Gicam peut lui-même fournir des informations sur l’activité économique de manière régulière, a-t-on annoncé. L’audience avec le Grégoire Owona s’inscrivait aussi dans la continuation du dialogue social public/ privé sur l’engagement du Gicam dans la sensibilisation des chefs d’entreprises au processus d’organisation des élections sociales et sur la promotion du travail décent.

Ainsi que le suivi relatif à la politique de la protection sociale et aux avancées de la révision du code du travail. La nouvelle équipe dirigeante du Gicam a également été présentée à Grégoire Owona, le ministre du Travail. Pour rappel le Gicam, l’un des plus importants regroupements d’entreprises du Cameroun est partenaire du Mintss en qualité de membre de la Commission nationale consultative du travail et du comité de concertation et de suivi du dialogue social.

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