CAN 2019 : Le gouvernement frémit
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Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, le ministre des Sports et de l’Education physique, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, et le président de la Fédération camerounaise de football, Tombi à Roko Sidiki, ont rassuré l’opinion nationale sur la capacité du Cameroun à abriter la Coupe d’Afrique des nations le 4 août dernier au cours d’une conférence de presse à Yaoundé. 

Depuis que la Confédération africaine de football a officialisé le changement de formule de la Coupe d’Afrique des nations 2019 de 16 à 24 sélections qualifiées, les instances sportives frémissent. Le Cameroun, pays hôte, en premier. Le gouvernement ne veut laisser aucun doute sur sa capacité à organiser cette compétition d’où la tenue de la conférence de presse le 04 août à Yaoundé. Le ministre de la Communication rassure que «le Gouvernement est en permanence mobilisé. Les entreprises sont mobilisées pour que soient réalisés dans les délais les travaux de toutes les infrastructures de la compétition». 

Le ministre des Sports et de l’Education physique, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt réitère l’engagement du Cameroun à «  relever un défi national » et ce « malgré les contraintes liées à l’adversité et la conjoncture économique actuelle et à la préservation de la sécurité » du pays. Plus que jamais, le Cameroun va travailler pour respecter « le cahier de charge de la Confédération africaine de football  » et ce, dans le sens de livrer les infrastructures sportives trois mois avant le début de la compétition. En visite de travail du 03 au 06 août dernier au Burkina Faso, le président de la Caf, Ahmad Ahmad, rétorque et précise au cours d’une conférence de presse le 05 août à Ouagadougou que « Même à quatre sites, le Cameroun n’est pas prêt ». 

S’appuyant sur le retard accusé par le Cameroun dans les travaux de construction des infrastructures sportives. Il annonce de ce fait avoir fait appel à un comité d’experts, des spécialistes en hôtellerie, sports, santé, indépendants, qui va déterminer de la capacité du Cameroun à organiser la Can 2019. Car la Caf, à en croire son président, ne se limite pas seulement à « l’aspect stades de compétition ». 

Le Cameroun qui doit abriter l’édition de 2019 recevra bientôt une équipe d’inspection de la Caf. Des sujets ayant trait à l’arbitrage, à la suppression de la commission médias de la Caf, à la formation ont été abordés. Le président Ahmad Ahmad confirme une visite d’inspection de la Caf du 20 au 28 août prochain au Cameroun. Pour une certaine opinion sportive nationale, ce propos tient à une claque. Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Tombi à Roko Sidiki, réaffirme lors de la conférence de presse du 04 août que « c’est l’occasion pour le Cameroun de montrer qu’il est un grand pays » et le défi, d’organiser une première phase finale d’une Can à 24 équipes, le gouvernement camerounais se résout à le rélever. 

Entre les lignes, le Cameroun dans cet exercice, se refuse à faire prospérer les conflits ouverts. Le gouvernement nourrit le consensus dans le sens de mobiliser la population « dans l’accompagnement du gouvernement pour les préparatifs de la Can 2019 ». Il s’appuie sur un repère. Les camerounais à la fois « un peuple laborieux, volontaire, patriote » ont, dit le ministre de la Communication, «  réaffirmé la preuve de leur attachement indéfectible et de leur soutien sans réserve aux Lionnes Indomptables » en novembre et décembre 2016 lors de la Can féminine à Yaoundé. 

Avec tant de frémissements, la Caf et une certaine opinion camerounaise qui «  ne croit en rien  » s’inquiètent. Le Cameroun pendant ce temps, veut davantage séduire. Et déjà l’histoire de la Can féminine 2016 nourrit celle de la Can masculine 2019. La responsabilité du gouvernement camerounais, mammouth de surcroît, est de la rendre grande. Sans crainte.

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