Populations du Cameroun, Populations Africaines, VOICI l'AFRIQUE POUR LA CONSTRUCTION DE LAQUELLE JE SUIS AU FRONT. La construction des Etats telle qu'à nous par d'autres imposée, n'est pas, mais aucunement pas indiquée dans un environnement où une autre perception du monde est encore, même de manière diffuses, bien expressive.

Il importe de le souligner pour plus de clarté. Dans la conception de la vie sociale par exemple au sein de la racine pivotante de l'arbre généalogique Bantou que sont les Basa du Cameroun, l'organisation sociale qui hier a permis de construire, de consolider et de maintenir des millénaires durant une nette cohésion sociale, une harmonie basée sur l'équité et la justice, reposait sur deux piliers centraux de même importance :

Il s'agit d'une par du Mbok, en tant que pilier Masculin et, d'autre part, du Koo en tant que pilier Féminin.
Dans cette communauté, les décisions en rapport avec la vie socioéconomique, politique et culturelle ne pouvait être prise, de manière valide, qu'en considération d'un consensus obtenu dans l'échange des vue entre les deux pôles de décision à savoir, je me dois de le répéter, le Mbok et le Koo.

Si l'Afrique et les Africains, surtout les Bantou se proposent d'orienter encore vers une bonne destination les autres populations vivant sur terre, en vue d'une vie ayant pour régisseurs centraux l'éthique et la morale, l'harmonie et la justice gages de la cohésion et de la paix sociale, ils se doivent, ici et maintenant, rompre avec la conception organisationnelle de la vie sociale par l'occident et l'orient imposée chez depuis quelque siècles avec les résultats en porte à faux avec l'humanisation de la vie.

La culture Bantou telle qu'elle s'exprime dans l'organisation ancestrale des Basa, doit redevenir la boussole de la construction des Etats fédérés ou unifiés d'Afrique, en vue d'impulser nos notre pays l'Afrique, et les Etats qui vont en être des éléments constitutifs.

Sur cette base, en lieu et place d'une Assemblée et d'un Sénat, l'Afrique doit se munir d'une Assemblée des Femmes et d'une autre, d'égale importance, des Hommes, les deux ne décidant que sur la base d'un consensus.

Je vais y revenir, le débat n'étant qu'ainsi ouvert. Je sugère que quiconque se propose de participer à ce débat hautement politique ne s'y approche que sur la base des arguments avérés. Pour des querelles inutiles, je conseille de trouver d'autres plateaux perce qu'ici, nous voulons réfléchir pour finalement vraiment avancer et faire bouger les lignes.

Que la solidarité de tous soit la garantie de la sécurité de chacun.