DROIT D’AUTEUR DE L’ART Musical : Ndedi Eyango vole au secours de Mouelle Kombi
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Agissant et parlant pour le compte du Rassemblement des artistes musiciens du Cameroun en abrégé « Ramca », le père de « You must calculer » sort de sa réserve et invite les artistes à soutenir massivement la plateforme, chargée de proposer des mesures en vue de la mise en place des organismes de gestion collective.

Elu puis déchu de manière spectaculaire de la présidence de la Socam, au prétexte d’une double nationalité, on n’a rarement vu, ni entendu sa voix, ces derniers temps, durant les multiples débats dans l’optique de trouver des voies et stratégies de redressement de la société civile de gestion collective du droit d’auteur de l’art musical. Par la voie d’un communiqué de presse parvenu à notre rédaction et signé à Douala le 23 juillet dernier, l’artiste musicien producteur éditeur Prince Ndedi Eyango, président fondateur du Rassemblement des artistes musiciens du Cameroun « Ramca », est sorti du bois.

Il va dans la logique de la création d’une société civile de gestion du droit d’auteur consensuelle, soutenir la démarche de l’apaisement et la nécessité avoue-t-il, pour les artistes de parler d’une seule voix. « Le ministre des Arts et de la Culture dans un communiqué du 20 juillet 2017, précise que le premier ministre chef du gouvernement a validé le principe de création d’un nouvel organisme de gestion collective (Ogc) du droit d’auteur de l’art musical, englobant, tous les acteurs concernés et se conformant à la nouvelle réglementation en vigueur, sous hautes instructions du président de la République, chef de l’Etat » écrit Prince Ndedi Eyango.

A gratter le verni de très près, il s’observe que le président du Ramca, soutient la série des consultations, la plateforme mise en place par Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Arts et de la Culture. Prince Ndedi Eyango apprécie et appréhende la nouvelle direction de la boussole, pour sortir de la crise.

Le père de « You must calculer » concède aux résolutions inspirées par le bon sens ; celles-ci, fruit des consultations individuelles et collectives, dans l’objectif de rassembler au finish, toutes les tendances. Dans la démarche du président du Ramca, se lit une intention de création d’une société, à mesure de procéder au redressement, certes ; et aussi, une nouvelle société capable de protéger et de sauvegarder les intérêts des créateurs de l’art musical ; une nouvelle société devant permettre d’après lui, de souffler sur l’assainissement et la création d’une kyrielle de réformes profondes, en mesure d’envisager un nouveau départ sur des nouvelles bases.

Assainissement et renaissance

« A cet effet, j’invite tous les membres du Rassemblement des artistes musiciens du Cameroun « Ramca », syndicats et associations partenaires, à soutenir massivement la plateforme chargée de proposer des mesures en vue de la mise en place des organismes de gestion collective. Cette dernière travaille depuis plusieurs semaines dans un processus réglementaire d’assainissement et de renaissance tant attendu par la majorité des artistes musiciens.

Depuis près de quinze ans, nous subissons par la faute  de certains prévaricateurs véreux, à cause de leurs intérêts égoïstes » souligne Prince Ndedi Eyango. Dans un contexte où, le processus en cours dans le domaine principalement du droit d’auteur de l’art musical, est traversé par diverses tendances où, des chefs de clans se déchirent ; happés par la spirale des mauvais accords, des désaccords, des gorges chaudes, des empoignades, le son de cloche de Prince Ndedi Eyango, peut-il enfin intervenir comme ce chef d’orchestre qui vient battre la musique, pour remettre tout dans l’ordre?

La caution institutionnelle et administrative, si l’on en réfère au ministère des Arts et de la Culture, concède en la création d’une société bien restructurée ; La sortie de Prince Ndedi Eyango est clairement à l’opposé, de la tendance qui milite pour la fusion absorption de la Cmc-Socam. A l’en croire, les deux sociétés susvisées, ne peuvent survivre à leurs blessures, qui du moins restent saignantes. « Par ailleurs, j’en appelle au sens de responsabilité de tous et de chacun, à continuer de garder une attitude républicaine et de rester vigilent, jusqu’à la convocation effective d’une assemblée générale constitutive, consensuelle de la nouvelle société » conclut-il.

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