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© Le Jour : Moïse Moundi
- 25 Jul 2017 07:37:06
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CAMEROUN :: Rapport Amnesty International 2017 : “ Une atteinte inacceptable contre la sécurité nationale ” :: CAMEROON
Pour le porte–parole du gouvernement, cette organisation non gouvernementale doit être désormais considérée comme hostile à l’Armée et à la Patrie.
La réaction du gouvernement a été immédiate lors de la conférence de presse de vendredi dernier au lendemain de la publication du rapport 2017 d’Amnesty International intitulé « chambres de torture secrètes au Cameroun : violations des droits humains et crimes de guerre dans la lutte contre Boko Haram ». Le ministre de la communication dénonce ce rapport, qui n’est autre qu’une campagne de déstabilisation du Cameroun, une atteinte contre la sécurité de l’Etat.
En balayant ce rapport d’un revers de la main, cette organisation non gouvernementale est désormais considérée comme hostile pour le Cameroun. « Pour Amnesty International, le seul et unique crime commis par le gouvernement camerounais aura été de défendre l’intégrité de son territoire et de partager les biens et les personnes vivant sur son sol.
Mais ce que Amnesty International et ses commanditaires doivent savoir, c’est qu’en dévoilant de manière aussi ostentatoire la localisation des infrastructures stratégiques camerounaises et par la même, en les désignant comme des cibles prioritaires de Boko Haram et de l’Etat Islamique actuel auquel il est affilié, je veux parler d’Amnesty International et ses commanditaires, franchissent le cap intolérable dans leur cabale contre le Cameroun.
La divulgation d’informations aussi sensibles qui plus est, dans un pays en guerre, ne saurait être tolérée. Il s’agit là d’atteintes inacceptables contre la sécurité nationale dont d’Amnesty International portera la responsabilité. Les services compétents sont en train de passer en revue le rapport et toutes les conséquences de droit seront tirées. Cette organisation doit désormais être considérée comme hostile à notre Armée et notre à Patrie », conclut le porte-parole du gouvernement Pour le gouvernement, le rapport d’Amnesty International est diamétralement opposé à ceux d’autres organisations internationales crédibles à l’instar de la commission des Nations-Unies pour les réfugiés.
« Ce qui frappe dans l’hostilité permanente qu’affiche Amnesty international face au Cameroun et en particulier dans la lutte que notre Nation mène contre l’ennemi terroriste, c’est la parfaite ignorance du lourd tribut que notre pays paie du fait d’une telle agression qui lui est imposée, au nom de l’obscurantisme et la barbarie des autres », précise Issa Tchiroma. Les dommages causés par Boko Haram, qu’il s’agisse de tueries massives, de pillage, de vols ou d’enlèvements se chiffrent en plusieurs milliers. L’incidence économique quant à elle est désastreuse sur les finances publiques qui supportent l’effort de guerre au détriment d’autres priorités de développement, que sur les activités commerciales, touristiques ou le développement des infrastructures.
En effet sous le titre évocateur de « chambres de tortures secrètes au Cameroun : violations des droits humains et crimes de guerre dans la lutte contre Boko Haram », Amnesty International désigne comme bourreau et agresseur le Cameroun et ses Forces de Défense et de Sécurité, face Boko Haram, une organisation criminelle sans foi ni loi, dont l’objectif est l’occupation et l’amputation d’une partie du territoire pour constituer son califat. L’action des Forces de Défense et de Sécurité est considérée par cette Ong, « de recours impitoyable et généralisée à la torture contre des Camerounais ordinaires souvent arrêtés sans preuve et qui se voient infliger des souffrances inimaginables ».
Par-dessus tout, le gouvernement réaffirme son soutien aux Forces de Défenses et de Sécurité dont la bravoure aura permis jusqu’au sacrifice suprême de préserver l’intégrité du territoriale du pays. Le gouvernement se félicité particulièrement de la solidarité agissante du peuple camerounais et de sa mobilisation derrière ses Forces de Défenses et de Sécurité et les populations de la région de l’Extrême-nord, victimes des exactions de Boko Haram.
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