Cameroun, Douala-Yaoundé: 20 km d’autoroute bitumés en quatre ans
CAMEROUN :: SOCIETE

Cameroun, Douala-Yaoundé: 20 Km D’autoroute Bitumés En Quatre Ans :: Cameroon

20 km d’autoroute bitumés en quatre ans, signifie que l’on a bitumé 05 km de d’autoroute par an durant quatre années. Une honte pour le Cameroun. Et une véritable preuve d’incompétence, comme le décrient depuis quelques jours de nombreux citoyens, suite à la publication (vendredi dernier) d’un article sur l’état d’avancement des travaux de l’autoroute Douala-Yaoundé, par LQE. 

Sinon, comment comprendre qu’un projet majeur comme l’autoroute Douala-Yaoundé ne soit réalisée, quatre années après, qu’à hauteur de 40%. Le gouvernement devrait-il avoir honte d’une telle performance,
ô combien piètre ? Inutile, bien sûr, d’insister sur sa réponse.

Car, des pays du même niveau comparable que le Cameroun (Côte d’Ivoire, Sénégal) ont bouclé des projets similaires en moins de quatre ans. 

De 2011, lorsqu’il accède au pouvoir, à 2013, le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, a pris deux ans pour achever l’autoroute reliant Abidjan à Yamoussokro. Soit 86 km de d’autoroute bitumés (137 milliards de FCFA) en deux ans. Une autoroute longue de 230 km dont une bonne partie avait été faite par l’ancien président ivoirien Félix Houphouët Boigny, avant d’être arrêtée à cause de la crise économique des années 1980. 

Au Sénégal, le président Macky Sall n’a eu besoin que de 29 mois, pour inaugurer en octobre 2016 le tronçon de l’autoroute à péage Diamnaidio-AIBD-Sindia, d’une longueur de 16,5 km. Ce qui signifie qu’en quatre ans, le Sénégal aurait mieux fait que le Cameroun. 

Alors que le Cameroun peine à relancer le développement de ses infrastructures ferroviaires,le Kenya a inauguré, en mai dernier, le plus grand projet d’infrastructure accompli depuis l’indépendance en 1963. Une ligne ferroviaire reliant la capitale Nairobi à Mombasa, sur l’Océan indien. Et devant asseoir la position du Kénya comme porte d’entrée de l’Afrique de l’Est. Soit 472 km de rail construits en trois ans (de 2014 à 2017), le tout pour un montant de 2,8 milliards d’euros financés par la Chine. 

Une telle célérité dans l’exécution des grands projets semble très rare au Cameroun. Car depuis 2011, la plupart des grands projets lancés par le gouvernement ne sont toujours pas encore bouclés. A l’exemple, des barrages de Lom Pangar, Mékin, Memve’ele ou encore du 2nd pont sur le Wouri (lancé en novembre 2013) et de bien d’autres projets.

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

canal de vie

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo