Belgique: Les décideurs du monde entier penchent  à Bruxelles sur la gestion des migrations
BELGIQUE :: SOCIETE

Belgique: Les décideurs du monde entier penchent à Bruxelles sur la gestion des migrations :: BELGIUM

A l’initiative de Antonio Tajani, Président du Parlement européen, une conférence sur la gestion des migrations a rassemblé le 21 juin dernier à Bruxelles de 14 heures 30 à 19 heures plus de 700 participants travaillant dans le domaine de la migration . 

Les ONG, OIG et décideurs politiques ont abordé le partage des responsabilités entre États membres, le renforcement de la sécurité intérieure de l’UE, la lutte contre les causes profondes de la migration et les moyens de garantir un environnement socioéconomique stable et prospère dans les pays hors UE afin de trouver des solutions viables à la crise migratoire et de répondre aux attentes des citoyens européens.

L’objectif étant de trouver des solutions viables à la crise migratoire et de répondre aux attentes des citoyens européens en la matière.

Parmi les orateurs y étaient présents, Antonio Tajani, Président du Parlement européen, Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne, Federica Mogherini, Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-Présidente de la Commission européenne, Werner Hoyer, Président de la Banque européenne d’investissement, Markku Markkula, Président du Comité européen des régions, Dimitris Avramopoulos, Commissaire européen aux affaires extérieures, Julian King, Commissaire européen pour l’Union de la sécurité, Johannes Hahn, Commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, Louise Arbour, Représentante spéciale des Nations unies pour les migrations, William Lacy Swing, Directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations, Moustapha Cissé Lôe, président du parlement de la Cedeao

Tous ont unanimement réitéré la détermination du parlement européen à donner  un prolongement concret à la déclaration de Rome, qui met au cœur des  priorités «une Union où tous les citoyens se sentent en sécurité et peuvent se déplacer librement, dont les frontières extérieures sont sécurisées et qui dispose d’une politique migratoire responsable, s’inscrivant dans la durée et respectant les normes internationales; une Union déterminée à lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée».

Que retenir de cette conférence?

Au cours des deux années qui viennent, l’Union européenne (institutions, États membres, parlements nationaux, agences de l'Union, régions, etc.) devra mobiliser ses moyens et faire jouer ses leviers législatifs, diplomatiques, financiers, sécuritaires et humanitaires au service d’une stratégie globale. Elle devra s'attacher à maîtriser les flux migratoires et à garantir des conditions de stabilité et de prospérité à nos frontières.

Pour Moustapha Cissé Lôe, président du parlement de la Cedeao «La conférence a marqué le début d'un processus destiné à renforcer la coopération inter-institutionnelle dans le domaine de la migration. Une  task-force inter-institutionnelle a été constituée, non pas pour se substituer aux procédures décisionnelles officielles, mais pour réunir régulièrement les acteurs des institutions.

L'Afrique centrale... La grande absente

Attendu avec impatience à Bruxelles à l’occasion de cette conférence internationale sur la gestion des migrations, l'Afrique centrale s'est rendue indisponible, se faisant représenter par les sièges vides. Qu'est ce qui explique cette posture alors que cette partie du continent constitue une des mamelles ouvrières de l'immigration saharienne? Y a-t-il un problème de crise de leadership dans cette partie du continent africain se demande un diplomate sud Africain présent à cette conférence?.

 

Pour Luc Banemeck et Marcel Tchangue de la délégation de l’Observatoire des élections de la diaspora camerounaise, balayant du revers de la main cette notification d'absence de la délégation de l'Afrique centrale à ces travaux, ces Etats absentéistes ont conscience des causes de l’immigration (la mauvaise gouvernance ou l’absence d’élections libres et transparentes etc.). Motifs qui les obligent quelques fois à ne pas  participer aux rencontres internationales où ils seront indexés.

Les décideurs Européens ont décidé de la prochaine conférence sur l'immigration qui aura lieu à Abidjan en Côte d'Ivoire en novembre 2017. Nous y serons

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo