Télécommunications : Le roaming bientôt moins cher
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C'est la principale information de la réunion des régulateurs d'Afrique centrale tenue récemment à Yaoundé.  

Les  régulateurs  de l’Agence de régulation des  Télécommunications (Art) et de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes  (Arcep)  du  Gabon  se sont  retrouvés  récemment  à Yaoundé pour une séance de travail.  Les  discussions  ont porté sur trois points : le système de roaming, la coordination des fréquences au niveau des frontières et le détournement  du  trafic  international.  

Concernant  le  roaming,  Lin Mombo,  président  du  conseil de  régulation  de  l'Arcep  qui dirigeait les travaux, a reconnu que  le  roaming  était  «trop cher»  en Afrique.  «Nous  essayons de voir comment faire pour amoindrir les coûts», a-t-il  expliqué.  A  cet  effet,  un nouveau projet, le smart africa, qui vient d’être mis en place, consistera à installer une sorte de tuyau direct entre les Etats pour que le roaming devienne  moins cher. Ce qui n’est pas le cas  actuellement.  Il  indique qu’aujourd’hui, lorsqu’on utilise un  téléphone en  roaming,  le signal va d’abord vers un pays européen.  Mais  avec  le  nouveau système, l'appel ne passera plus par l'extérieur et ceci contribuera à faire baisser les prix.  

«  Le  coût  du  roaming sera  le coût local de  la  communication  du  pays  et  seul l’appel  émis  sera  facturé  », conclut  le  président  de  l’Arcep. D'ailleurs, les tests sur ce nouveau  système  ont déjà commencé. Mieux encore, le système  est  déjà  effectif  dans certains pays de l'Afrique centrale. Notamment le Gabon qui vient  d'ouvrir  une  liaison  directe avec le Rwanda. D'autres pays de l’Afrique de l'Ouest et de  l’Est  sont  en  train  de  les réaliser.

Pour  ce qui  est de la coordination des fréquences au niveau  des  frontières,  l'on  apprend  que  lorsqu'on  met  un service dans une localité fron- talière, ces fréquences impactent également sur le territoire voisin, en provoquant des interférences.  Pour  Sosthene Bounoung  Essono,  directeur des licences, de la concurrence et de l'interconnexion à l’Art, il est question de trouver des mécanismes conjoints et bilatéraux  pour  que  de  manière harmonieuse  des  solutions soient trouvées.  

Au  sujet de la  problématique  du  détournement du trafic international, il a été constaté que des particuliers  utilisent  les  Simbox pour convertir  le  trafic  international en trafic national et le vendent moins cher. Ce qui provoque des pertes énormes non seulement pour les opérateurs mais aussi pour l'Etat en  termes d’impôts.  «Ce détournement du trafic fait perdre des millions de F par semaine», regrette Lin Mbomo.

D'où la nécessité pour les Etats de mettre en place des dispo- sitifs  qui  permettront  de contrôler ce trafic international entrant .

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