Etudiants étrangers en Belgique : Les réalités du terrain
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Etudiants étrangers en Belgique : Les réalités du terrain :: BELGIUM

La Belgique attire de plus en plus des étudiants étrangers sur son sol. Sauf qu'une fois passé l´enthousiasme de leur arrivée, ils sont immédiatement confrontés à un choix cornélien : étudier et travailler en même temps.

Plusieurs africains déboursent beaucoup d’argent pour se rendre en Europe ceci dans le but de poursuivre leur étude ; cela nécessite beaucoup de moyens financiers de la part de la famille de l’étudiant. Chose pas facile avec toutes les démarches administratives qu’il y’a lieu de faire.

De prime abord, il faut être détenteur d'un diplôme de  baccalauréat qui met fin aux études secondaires supérieures dans votre pays . Ce baccalaureat est reconnu en Belgique  comme le CESS appelé certificat d’étude supérieur secondaire. Il est nécessaire de faire une demande aux services des équivalences à Bruxelles sur rendez-vous avant le 15 juillet de l’année en cours, dont la date de délivrance n’est pas fixée ; la somme étant de 150 euro non remboursable.

Une fois votre équivalence en poche, c’est la course contre la montre pour chercher les inscriptions dans les différentes écoles ;

Pour plus de chances faudrait maximiser ses chances en déposant votre dossier dans plusieurs écoles avec le nouveau décret Marcourt qui limite le nombre d’étudiant étrangers.

En Belgique, les inscriptions dans les écoles débutent en mars et se clôturent en avril ; mais il y’a certaines écoles qui continuent jusqu’en mai comme Henalux.

Cela dépend du choix de votre école. Généralement tous se fait en ligne et les droits à l’inscription sont différent selon les écoles. La Haute école de Louvain en Hainaut s’élève à 50 euros les frais d’inscription ainsi que pour la haute école de Namur. Dans les écoles le prix du minerval est différent c’est-à-dire que l’étudiant étranger paie plus que l’étudiant résident ; chose par facile pour la majorité des étudiants étrangers, puisqu’il faut payer son loyer, son argent de poche. L’estimation est un peu variée en fonction de chaque étudiant, c’est-à-dire à son arrivée : déplacement, logement, restaurants. Le cout de la vie varie selon le style de chacun.

Le coût de la vie des étudiants !

Elle varie évidemment selon la situation de chaque étudiant mais elle a le mérite de proposer une estimation chiffrée. Elle reprend notamment les droits à l’inscription, les frais didactiques, le transport, et le logement. La multi culturalité s’illustre jusque dans l’assiette, il est un peu cher de manger africain, de ce fait vous devez opter pour une nutrition diversifiée pour diminuer vos dépenses. Il faut débourser 100 à 150 euros pour faire ses courses par mois et cela dépend de chaque étudiant, sans compter l’argent de poche, les abonnements de trains environ 70 euros par mois. La vie des étudiants étrangers en Belgique est différente selon le mode de vie de chacun.

Pour Anderson, étudiant de la Haute Ecole en Hainaut à Mons  « les logements dépendent du choix de l’étudiant, mais néanmoins la plupart des étudiants souhaitent des habitations qui sont près de la gare, chose par facile et tres couteux ! Il va falloir débourser beaucoup d’argent, les chambres varient de 200 à 500 euro en fonction du choix de l’étudiant »

Junior Menguemé, un autre étudiant affirme lui aussi que  « certains préfèrent cohabiter pour pourvoir alléger les charges et payer sans crainte ».

Les difficultés à l’intégration du nouvel espace !

Certains rencontrent des différentes difficultés à savoir par le choix du bailleur de ses locataires ce donc sont de fois victimes les étudiants africains en particuliers ; en second par leur situation financière et ils doivent se retourner vers d’autres formes de logements beaucoup plus onéreuses ; c’est d’ailleurs dans ce domaine que les inégalités se font ressentir.

Le regard vis-à-vis des étudiants européens.

En somme, le regard des étudiants étrangers vis-à-vis des européens est parfois différent ; eux ils nous voient comme des pauvres, sans argent. Cela se fait aussi à l’école lorsque certains professeurs vous regardent différemment. Nous n’avons pas la même attention objective que nos collègues de classe belges. Parce que nous venons d’Afrique, on nous regarde parfois avec pitié, comme si c’est ici que nous découvrons le bonheur ou l’instruction.

Des dispositions visant à faciliter l’intégration des étudiants 

Elles sont nombreuses, l’école dispose de ce fait d’un service à son actif, service d’aide social , les jobs étudiants ; avec des journées d’intégration par la visite des sites de certains endroits biens connus ; ce qui permettra aux nouveaux venus d’avoir un aperçu du pays, de son histoire, de sa culture et de sa vie ; une certaine façon de ne pas sentir délaissé.

Lorsqu’il faut se mettre en groupe pour travailler un thème proposé par l’enseignant, ce n’est pas évident d’intégrer l’un ou l’autre ensemble ; vous savez bien la crainte qu’ils ont de nous intégrer dans leur groupe. « Nous sommes supposés être ignorants et faibles ; ce racisme latent peut créer une mauvaise ambiance et des relations conflictuelles entre ces étudiants africains d’une même salle ou d’une même école » témoignage de Boris Nzabou étudiant à la Haute école de Hainaut-Condorcet. De ces étudiants, nombreux sont ceux qui au lieu d’aller à l’école, préfère s’adonner à fond aux multiples jobs et finissent par ne par réussir etc…

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