France, élections présidentielles,Votez Jacques Chéminade : Le candidat qui cite dans son programme, Tchundjiang Pouemi et Cheikh Anta Diop
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France, élections présidentielles,Votez Jacques Chéminade : Le candidat qui cite dans son programme, Tchundjiang Pouemi et Cheikh Anta Diop

On savait déjà que Jacques Chéminade était un provocateur. On ne savait pas que l’homme pouvait aller trop loin au point de citer comme des références Cheikh Anta Diop ,Sankara et Tchundjang Pouemi ,les africains les plus détestés par l’establishment occidental et les bourgeoisies compradores de l’Afrique. Nous avons découvert par ailleurs que monsieur Chéminade est de tous les candidats celui qui possède sur l’Afrique la pensée politique la mieux élaborée , la plus aboutie et la plus riche. Voici ce que dit son programme politique sur l’Afrique :

<< Résoudre le « problème de l’immigration », c’est donc traiter d’abord celui de l’émigration. Cela implique de jeter la Françafrique à la rivière, avec ses mallettes, ses valises, ses cassettes et ses licornes, et de fournir aux pays africains les moyens de leur indépendance et de leur développement réel de manière à ce que le capital humain puisse y rester, d’une part en y promouvant l’équipement social et culturel, d’autre part en organisant dans chaque pays et à une échelle panafricaine un vecteur scientifique tractant leur économie vers le futur. C’est notre intérêt bien compris et le leur. C’était le rêve d’un Cheikh Anta Diop et d’un Thomas Sankara, il est temps de le réaliser.

Pour cela, il faut d’abord sortir du système d’ajustements structurels du FMI qui détruit la santé, l’éducation et les infrastructures ;sortir de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et des accords de partenariat avec l’Union européenne qui, dans leur logique actuelle de démantèlement tarifaire, portent un coup fatal au développement des pays africains.

Ensuite, lancer de grands projets infrastructurels à une échelle panafricaine. La revivification du lac Tchad, afin de créer un poumon de développement au cœur du continent, est une nécessité absolue, de même que la construction du canal de Jonglei au Soudan, la plantation d’une ceinture verte transversale dans le centre de l’Afrique et la remise en eau douce des chotts algériens et tunisiens.

En même temps, il faut construire des chemins de fer et des transports à grande vitesse, intérieur-intérieur et côte-côte. Il s’agit de sortir du modèle quasi unique intérieur-côte, organisé pour le pillage des matières premières. L’on pourra ainsi réunifier les marchés entre régions intérieures, en mettant l’accent sur la consommation locale de cultures vivrières.

Pour ces grands projets, des financements à long terme et à faible taux d’intérêt seront nécessaires, l’idée étant que le développement engendré par les projets permette de rembourser les crédits, à l’image des « paiements différés » de ce que fut le Plan Marshall en Europe.

Aujourd’hui, l’occasion nous est offerte de coopérer avec les banques de développement des BRICS, et en particulier avec la Chine. Il est temps de se mettre à cette coopération pour le développement, en conjuguant nos moyens et non en se livrant à une compétition pour le pillage des matières premières. Ce sera difficile, mais il n’y a pas d’autre choix.

Cela suppose un changement de perspective absolu dans nos objectifs.

Nous devons coopérer avec la Chine pour de grands projets d’infrastructure à une échelle panafricaine et au Moyen-Orient, dans un nouvel ordre gagnant-gagnant.

Les armées africaines, avec l’aide de nos soldats et de nos ingénieurs civils et militaires, devront être mobilisées pour construire des voies ferrées, des routes, des ponts et des ports.

Dépassant les impératifs du maintien de l’ordre, comme au Mali, elles trouveront une autre vocation que celles d’armées de répression ou de maintien d’un ordre injuste.

aider les pays africains à développer des médicaments génériques bon marché en coopération avec l’Inde et le Brésil, qui en ont acquis l’expérience. Nous devons surtout rétablir l’esprit pastorien de veille médicale et sanitaire. L’épidémie d’Ebola a montré ce qu’il en coûte de ne pas le faire.

Un commerce équitable doit être mis en place, se substituant à un libéralisme financier et un libre-échange destructeurs.

le micro-crédit devra être organisé par les Etats en faveur des plus défavorisés pour court-circuiter les usuriers

dans le cadre de projets locaux et régionaux, compléments indispensables à de grands projets, L’idée est de mettre au travail le plus vite possible le plus grand nombre possible, en organisant progressivement les passerelles vers les emplois qualifiés de l’avenir, au fur et à mesure de l’avancement des grands projets.

La dette illégitime des pays étranglés par la politique internationale de ces cinquante dernières années, relayée par des gouvernements corrompus, doit être annulée en faveur de leurs peuples.

Il s’agit de mettre fin aux menées des fonds vautours et, en général, aux politiques de pillage, qui ne favorisent que des minorités oligarchiques, chez eux comme chez nous.

Mettre fin à la curatelle financière du franc CFA.

Comme le soulignait en 1979 l’économiste camerounais Joseph Tchundjiang Pouemi : « La France est (…) le seul pays au monde à avoir réussi l’extraordinaire exploit de faire circuler sa monnaie, et rien que sa monnaie, dans des pays politiquement libres. » L’oligarchie européenne, à travers l’euro, contrôle de fait les politiques monétaires africaines.

C’est pourquoi nous proposons de sortir de l’euro en France et de contribuer à moyen terme à mettre en place des monnaies nationales associées à des banques de crédit public productif, dans les pays de la zone CFA, en suivant l’exemple de ce qu’avait fait Modibo Keïta au Mali en juin 1962.

Ainsi seront créées les conditions pour que la vie et la dignité des jeunes Africains soient enfin respectées. Sans qu’ils soient contraints de partir, sans risque de mourir par noyade ou sur les barbelés de Ceuta ou de Melilla, sans aboutir dans des camps de regroupement ou de travail européens ou dans des logements misérables où leurs enfants risquent d’être contaminés par le saturnisme ou tentés par les réseaux du trafic de drogue.

Ce développement de l’Afrique ne peut servir d’excuse pour refouler l’immigration hors de France, comme le fait le Front national. Prétendre réduire en cinq ans l’immigration légale de 200 000 à 10 000 entrées par an est ou bien une escroquerie irréalisable, ou bien suppose un ordre policier répressif dont personne ne peut vouloir.

Mon projet n’est pas un projet de repli, mais un ordre de rupture avec la mondialisation financière, sans effets de manche démagogiques.

Promouvoir l’équipement social et culturel dans chaque pays et à l’échelle panafricaine, un vecteur scientifique tractant leur économie vers le futur

Sortir du FMI, de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et des accords de partenariat avec l’Union européenne

Lancer de grands projets infrastructurels à une échelle panafricaine

Pour ces grands projets, faire appel aux banques de développement des BRICS et aux fonds de la Nouvelle Route de la soie de la Chine

Mobiliser les armées africaines, avec l’aide de nos soldats et de nos ingénieurs civils et militaires, pour construire des voies ferrées, des routes, des ponts et des ports

Avec l’Inde et le Brésil, aider les pays africains à développer des médicaments génériques bon marché >>

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