Crise anglophone : Le mandat d’arrêt contre le député Wirba dénoncé
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Ses camarades du Sdf à l’Assemblée nationale relève le caractère illégal de la note du délégué général à la Sureté nationale.

Ce 10 avril 2017, le groupe parlementaire du Social Democratic Front (Sdf) à l’Assemblée nationale a organisé une conférence de presse pour dénoncer l’illégalité du mandat d’arrêté délivré par le délégué général à la Sûreté nationale et proposer la voie à suivre dans la crise qui secoue actuellement les régions anglophones.

Les 17 députés qui signent la déclaration de fin estiment que l’honorable Wirba est encore couvert par l’immunité parlementaire. On apprend également que l’ensemble du groupe Sdf à l’Assemblée nationale a eu le jeudi 6 avril 2017, une rencontre avec le président de l’Assemblée nationale. « Il s’agissait de clarifier le sort de notre collègue, l’honorable Joseph Wirba Mbiydzenyuy, député de Jakiri dans le département de Mbui. Au cours de cette rencontre, nous avons exprimé notre indignation vis-à-vis du mandat d’arrêt illégalement émis par le délégué général à la Surêté nationale »,  précise ladite déclaration.

Elle va plus loin et précise qu’« en attendant les actions du président de l’Assemblée nationale, nous restons en pleine solidarité avec l’honorable ». Une position qui contraste avec celle du chairman qui disait lors du dernier Nec en date du 25 mars 2017 que ce député est « responsable de ses orientations personnelles ».

Libération des détenus

S’agissant du problème anglophone, le groupe parlementaire Sdf, en conformité avec les résolutions du Comité exécutif national (Nec) a demandé à M. Biya de sauvegarder notre patrie en prenant les mesures suivantes. D’abord, la libération de tous les détenus issus de cette crise et déportés dans les régions anglophones. Ensuite, le rétablissement de l’Internet dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Ensuite, la démilitarisation desdites régions et les modalités de la Conférence constitutionnelle. « Nous sommes convaincus que nous devons conserver dans la Constitution toutes les mesures qui protègeront notre double héritage », soutiennent les parlementaires Sdf. A leurs yeux, ce n’est qu’à ce prix qu’il sera possible d’ « épargner » l’année scolaire 2016-2017.

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