Cameroun:Quand le mobile money bouleverse tout sur son passage
CAMEROUN :: ECONOMIE

Cameroun:quand Le Mobile Money Bouleverse Tout Sur Son Passage :: Cameroon

L’expert mauricien des questions de mondialisation, Fareed Jaunbocus, ne croyait passi bien le dire lorsqu’il indiquait aux patrons africains, réunis en 2013 au Gicam à Douala, qu’il y a aura deux types d’entreprises dans l’avenir : les rapides et les morts. 

L’expert s’appuyait notamment sur plusieurs facteurs, parmi lesquels les TICs qui, depuis leur avènement dans la vie des entreprises et des nations, n’ont jamais cessé de bouleverser tout sur leur passage. Des technologies qui n’auraient pas émergé si les pays développés n’avaient pas investi densément dansla formation du capital humain.

Pour ce brave africain, les nations africaines qui, depuis 2010, nourrissent des ambitions d’émergence ne parviendront pas à réaliser un tel rêve si elles ne s’appuient passur les TIC et la formation du capital humain.

Pour la simple raison que l’arrivée de Facebook, Twitter, Whatsapp, Instagram, etc., a complètement modifié le fonctionnement des entreprises et des nations. Marc Zuckerberd, le fondateur de Facebook, n’a pas de milliers d’usines ou des millions d’entrepôts comme certains industriels, pourtant il est dans le top 20 des hommes les plus riches de la terre.

Facebook, à lui seul, est la plus grande nation du monde, avec 1,7 milliard de membres, loin devant la Chine (1,4 milliard d’habitants) et l’Inde (1,2 milliard d’habitants). Sans se déplacer, des pays comme l’Inde gagnent aujourd’hui plus de 100 milliards de dollars par an, dans le travail à distance.

Alors que les acteurs camerounais du transfert d’argent ne s’y attendaient pas, voilà que le mobile money, introduit au Cameroun par les opérateurs de la téléphonie mobile, est venu s’imposer à eux. Au point de créer des conflits et des mécontentements. 

Au Cameroun, l’on semble convaincu de ce que la bataille du mobile money aura lieu. Et une fois de plus, à cause des TIC. Parce que sans celles-ci, cette innovation n’aurait pas été possible. Et malgré les assurances d’Elisabeth Medou Badang, DG d’Orange Cameroun, qui a rencontré les députés à Yaoundé en fin de semaine dernière, la tension reste vive. Et comme l’avait si bien dit Fareed Jaunbocus, ceux qui ne vont pas s’arrimer, vontsimplement disparaître, comme certaines entrepriseslocales qui n’ont aujourd’hui que leurs yeux pour pleurer.

Lire aussi dans la rubrique ECONOMIE

Les + récents

partenaire

canal de vie

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo