Internet mobile : Forfaits et méga…embrouilles !
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Les offres recèlent des zones d’ombres que les pratiques des opérateurs n’aident pas à clarifier.

S’il y a bien un sentiment qui se généralise  chez  les  usagers,  c’est  qu’en matière d’Internet mobile, les opérateurs  ont  visiblement  opté  pour  la formule devenue célèbre dans les casinos : c’est toujours la  banque  qui  gagne.  Il  faut  dire  que l’addiction pour les réseaux sociaux aidant, l’Internet mobile est désormais le créneau juteux par excellence. C’est peut-être ce qui justifie la pléthore des offres que ne cessent de formater les opérateurs de téléphonie mobile, auxquels on pourrait ajouter la vingtaine de fournisseurs d’accès (Camtel, Vodafone, YooMee, etc.).  

Flou dans les offres

Sans en donner un tableau comparatif, les principes sont souvent les mêmes : un nombre de mégaoctets déterminé en fonction du montant payé (de 50 F à 40.000F), et valables dans des plages temporelles (2H,  un  jour, une semaine, un mois). A ces formats classiques, sont rajoutées des  offres  complémentaires,  composées  pour l’essentiel de l’Internet TV et de bonus divers. Lesquels donnent, à leur tour, lieu à des comptes et sous-comptes à partir desquels les crédits de consommation  sont  débités.  Autant  dire  déjà qu’à ce niveau, une majorité des usagers s’y retrouve difficilement.  

Contrôles impossibles

Ensuite,  vient  l’épreuve  du  contrôle.  Pour  les appels, une fois qu’on connaît les tarifs appliqués, on peut s’assurer après chaque appel que c’est le bon montant qui a été débité. Ce contrôle de consommation est impossible avec les forfaits Internet  où  non  seulement  on  ignore  la  taille des données qu’on télécharge, mais où en plus le poids d’un fichier, même connu, ne correspond pas à son « coût » en mégaoctets. Une vidéo de 10  Mo  par  exemple,  vous  en  coûte  12  ou  13 lors de son téléchargement. Dès lors, le seul indicatif de consommation qu’on a, c’est lorsque le  forfait  arrive  à  épuisement.  Et  tant  pis,  si vous  avez  le  sentiment  de  n’en  avoir  pas  eu pour votre argent ; la réclamation est impossible, les indices de consommation n’étant pas maté- riellement démontrables.

Le « jeu » des opérateurs

En plus de ces écueils, les opérateurs ne manquent pas de vice non plus. C’est ainsi que pour l’un d’eux qui offre le renouvellement automatique du forfait souscrit, un usager a fait un curieux  constat.  Il  a  souscrit  à  10h,  un  forfait valable 24h, dont il a demandé le renouvellement automatique. Sauf que le lendemain, le renouvellement en question s’est opéré à 10h45. Autrement  dit,  entre  la  fin  de  sa  souscription  à 10h et son renouvellement à 10h45, toutes les données consommées dans cet intervalle étaient prélevées de son crédit principal. Et ce décalage était opéré à chaque renouvellement, soit près de 2000 F de pertes comptabilisés en une semaine. De la même façon, les messages d’alerte arrivent  avec  un  décalage  qu’on  imagine,  pas accidentel…

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