BAFOUSSAM : Des tracts anti-Biya en circulation
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Le document s’inscrit dans la perspective de l’échéance présidentielle de 2018 et les revendications dans les deux régions anglophones.

Retour à la normale au marché central de Bafoussam. Ce 04 avril 2017, de nombreux commerçants ayant observé le mouvement de débrayage de la veille ont rouvert leurs boutiques, magasins et autres étals. Une reprise des activités qui relativise le mot d’ordre de grève lancé par tracts quelques jours plutôt. Une réclame dont le mot d’ordre prévoit «Pour compter de lundi 03 avril 2017 une grève générale pour trois jours et désormais chaque semaine.»

Le document qui réfère aux villes mortes appelle à la cessation des activités lundi, mardi et mercredi. Une missive qui, explicitement, appelle à la participation de nombreux corps de métier du secteur informel. Des personnes qui seraient «victimes de la répression fiscale. » Toutefois, le mot d’ordre distribué à travers la ville porte des revendications politiques. Sans surprise, de nombreuses revendications contenues dans le document dont Le Messager à pu avoir copie, s’inscrivent dans le contexte socioéconomique actuel. Le document qui s’identifie au «peuple du Grassfield» indique à priori soutenir la crise anglophone.

De manière particulière, «l’application de la constitution de 1996 à savoir la mise en place du Conseil constitutionnel et les conseils régionaux» sont évoqués. Mais aussi, la décentralisation appliquée ou le fédéralisme à dix Etats y sont mentionnés. Entre appels et dénonciations, le document qui circule dans la ville de Bafoussam et ses environs s’inscrit dans la perspective de la prochaine élection présidentielle. On peut y lire une mention en gras appelant à «botter le régime dictatorial dans la sauce en 2018.»

Une mention qui précède des revendications et autres exigences liées à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. En définitive, la libération des personnes en détention dans le cadre de la crise dite anglophone et le rétablissement de la connexion Internet vient clore le texte qui fait des émules dans la région  de l’Ouest.

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