Cameroun : La Banque Mondiale prête à débourser 246 milliards FCFA pour l’éducation, la santé et le travail des jeunes
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Cameroun : La Banque Mondiale prête à débourser 246 milliards FCFA pour l’éducation, la santé et le travail des jeunes :: CAMEROON

C’est ce qui ressort de la rencontre tenue il y a quelques jours à Yaoundé entre les responsables du secteur du Développement humain de l’institution financière, et les Hommes de média.

A la recherche d’une plus grande efficience, la Banque mondiale (Bm), a pris l’option de mettre sur pied, un nouveau programme d’éducation de base. Celui-ci apprend-on, est axé sur les résultats, et préconise la mise à disposition des élèves, des manuels scolaires à moindre coût, et vise à impliquer davantage les communautés villageoises dans la gestion des écoles, de même qu’il compte offrir des formations continues et additionnelles aux directeurs et enseignants d‘écoles primaires . Selon Emmanuela Di Gropello le chef de département des Secteurs sociaux à la Bm, le but escompté, est une gestion plus performante et une meilleure qualité des enseignements dispensés au Cameroun. « C’est à l’école primaire que se dessine professionnellement un enfant. Or si ce départ- là est raté, l’enfant sera perdu », avertira-t-il.

Sur le volet Santé, 2ème programme parmi les trois concernés par le pactole de 246 milliards FCFA, la Bm accorde priorité et primauté à la région de l’Extrême – Nord. Plus exactement, pour l’institution de Bretton Woods, il est s’agit dans ce programme, de décaisser des fonds en vue du fonctionnement des formations sanitaires relevant aussi bien du secteur public que privé. Pour cela, des médecins et autres personnels soignants, gagneront des primes supplémentaires en fonction des résultats obtenus par leurs structures hospitalières. En clair, il s’agit d’un financement des structures hospitalières basé sur les résultats. Principe que Gaston Sorgho le directeur sectoriel Afrique de l’Ouest et du Centre appelle « financements basés sur les résultats ». Et de vanter cette approche en affirmant que « ce mode de financement comporte l’avantage de réduire les problèmes de corruption dans les centres de santé, de même qu’il confère une autonomie de gestion auxdits centres ».

En fait, Gaston Sorgho avance l’argument qui a déterminé la Bm à vouloir expérimenter cette approche au Cameroun. « Le gouvernement camerounais met beaucoup d’argent dans le secteur de la santé, mais s’il n’y a aucun résultat probant », dira-t-il, avant de faire observer la faible couverture sanitaire dans l’Extrême – Nord, eu égard à la forte densité de sa population.

En guise de solution à toutes ces insuffisances, la Banque mondiale, a cru bon de concevoir un système de sante de proximité : intégrer les relais communautaires et les rapprocher plus étroitement des patients géographiquement éloignés des formations sanitaires.

Pour ce qui est de l’employabilité, 3ème et dernier Programme inclus dans le financement des 246 milliards FCFA, ce dernier, affirme-ton, entend développer les compétences des jeunes, en les habilitant pour une insertion socioprofessionnelle. Concrètement, la Banque mondiale se dit disposée à élaborer de nouvelles stratégies, collaborer avec le secteur privé pour une adéquation formation – employabilité, dans le but ultime de faire repousser la pauvreté et le chômage dans ses derniers retranchements.

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