VERBATIM "Le pays va bien, les caisses sont pleines!...
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Nous avons des reserves en quantite suffisante, pour pouvoir tenir, longtemps, s'il le faut: le Cameroun n'ira JAMAIS devant le FMI!..." Declaration urbi et orbi du President Biya en 1982, lors de son accession a la Magistrature Supreme. Il lui faudra sans doute plus de courage pour cela, mais la logique voudrait qu'aujourd'hui, il annonce, sans fioriture aux Camerounais, que ces meme caisses, remplies a ras bord en 1982, sont de nouveau vides, aujourd'hui, apres que les reserves trouvees en 1982 se soient volatilisees en un rien de temps, comme par enchantement. Car que des Enseignants, corps aussi vital pour la Nation, soient sans salaire depuis 60 mois, ne peut pas etre le fait du hasard, ni le resultat d'une eventuelle panne Informatique. Entre 1982 et maintenant, il s'est passe 35 ans de quelque chose, qu'il serait bien que le President Biya lui-meme decrive, et explique egalement aux Camerounais: le FMI est de retour, et visiblement, il n'y a plus d'argent! Ce qui creve le plus les yeux, c'est le contraste entre d'une part la misere du peuple, qui subit stoiquement toutes les privations, et l'opulence agressive et haineuse de toutes celles et ceux qui de pres ou de loin, ont ete associes par cooptation, a la gestion des affaires publiques: une minorite de privilegies, autant le dire. C'est autant de choses, qui mettent les Camerounais dans l'attente d'un discours fort, suivi d'actions et decisions non moins fortes, pour croire de nouveau en un eventuel futur. Cela est-il encore possible? je veux bien le croire, dans un ultime effort

pour transcender le scepticisme ou les deceptions passees ont fini par m'installer. Je suis loin d'etre le seul, dans ce cas, Il me souvient ici du flot de jeremiades de certains, a propos de leurs enfants alors scolarises dans la partie Anglophone, mais "pris en otage par les grevistes...", tel qu'on lisait et entendait en refrain dans leurs sanglots.Je suis surpris ici par leurs mutisme et discretion, devant le sort d'enseignants, peres et meres de famille pour la plupart, que l'on fait travailler sans discontinuer pendant 60 mois, sans le moindre salaire. Quel rendement peut-on attendre de tels esclaves contemporains? Or ils ont pour mission de former la Jeunesse " fer de lance de la Nation..."!!!

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