ZONE FRANC : Sortir (des fantasmes) du Franc CFA
AFRIQUE :: POINT DE VUE

Afrique :: Zone Franc : Sortir (Des Fantasmes) Du Franc Cfa :: Africa

Depuis le sommet des chefs d'État de la Zone CEMAC organisé à Yaoundé en Décembre 2016, la question du Franc CFA n’en finit plus d’agiter le landerneau cybernétique africain. Intellectuels, activistes chevronnés et divers anonymes, découvrant pour un certain nombre l’existence de conventions monétaires entre la France et les pays africains de la Zone Franc, se sont emparés de ce sujet crucial qu’est celui du Franc CFA. Entre appels à sortir de cette « monnaie de la servitude » et incantations pour que la Zone Franc « recouvre son indépendance », des manifestations ont même été organisées à Paris ou à Bruxelles pour crier haro sur ce qui apparaît désormais comme l’un des derniers bastions du néocolonialisme.

Au cœur de cette déferlante, quelques extrémistes du souverainisme monétaire, sur fond de propagande anti-française, en ont profité pour relayer sur la toile pléthore d’informations sur les contours de cette coopération monétaire : « La France spolie nos pays et utilise les réserves de change pour financer son économie », « Les pays de la Zone Franc sont ceux qui ont les pires résultats économiques », « Le Franc CFA est dévalué sous l’impulsion de la France donc ce n’est pas une bonne monnaie ». Ces assertions, utilisées pour légitimer une sortie rapide, pure et simple du Franc CFA, ne reflètent pourtant en rien les réalités techniques autour de cette coopération entre la France et certaines de ses anciennes colonies.

De la gestion des réserves de change

Le premier sujet, au cœur de la polémique, est celui du compte d'opérations et l’indexation de la France qui utiliserait les réserves de change à des fins rentières en bloquant des ressources qui devraient être injectées dans les économies locales. Cette position est malheureusement très peu crédible.

En effet, les réserves de change sont généralement des devises qu’un pays reçoit en contrepartie du paiement de ses exportations ou de mouvements de capitaux avec des pays étrangers. Par exemple, si un entrepreneur au Cameroun vend des bananes à une société allemande pour un montant de 100 millions de Francs CFA, la société allemande va procéder de sa banque en Allemagne au paiement de sa facture par un virement du montant équivalent en euros (152 449 euros) vers la banque de l'entrepreneur au Cameroun. La banque camerounaise va créditer le compte de l’entrepreneur de 100 millions de Francs CFA (qui n’existaient pas initialement) et, en contrepartie, va déposer l'équivalent, 152 449 euros, auprès de la BEAC qui va elle même céder au moins la moitié de ce montant au Trésor français.

Ce mécanisme fait que la monnaie en face de ces réserves, c'est-à-dire les Francs CFA qu’a reçus l’entrepreneur camerounais, est bien injectée dans l’économie locale contrairement à ce qui est affirmé par les pourfendeurs de la Zone Franc. Et de manière générale, si les devises étaient dépensées systématiquement par les Banques Centrales dans des projets divers et variés, les pays seraient dans l’incapacité de financer leurs importations ou d’honorer le paiement de leur dette extérieure libellée en devises, en plus de créer de l'inflation. On peut toujours affirmer que la partie dite « excédentaire » des réserves pourrait servir à financer des projets d’infrastructures ou que leur gestion pourrait être moins rigide, comme le font Kako Nubupko et d'autres économistes en pointe sur la question. Mais on ne peut pas considérer que les réserves de change avaient vocation à irriguer les économies de liquidités de manière inconsidérée et que ce soit leur lieu de stockage, Paris en l'occurrence, qui constitue le problème absolu sur la question du Franc CFA.

Par ailleurs, il est important de rappeler que les réserves de change qui sont déposées sur le compte d’opérations du Trésor français versent des intérêts. Cela veut dire que les pays de la Zone Franc gagnent de l’argent en y stockant leurs devises, à un taux de rémunération qui est égal au taux de facilité de prêt marginal de la BCE (quand celui-ci est supérieur à 0.75%), sinon il est de 0.75% [1]. Et cette rémunération des avoirs extérieurs sur le compte d’opérations explique d’ailleurs le fait que les Banques Centrales de la Zone Franc soient amenées à stocker au Trésor français parfois bien plus que les minima requis par les conventions monétaires ne l’exigent. Ainsi, la posture qui consiste à dire que les réserves de change financent l’économie française est exagérée sinon fausse, d'autant plus que le volume total des réserves de change de la Zone Franc placées auprès du Trésor Français ne représente même pas 1% de la dette publique française. En Décembre 2014 et en Décembre 2015, le niveau de ces réserves était respectivement de 10.6 milliards d’euros et 10.2 milliards d’euros [2]. Très loin des invraisemblables 440 milliards d’euros annoncés sur la toile par certains sites peu scrupuleux.

Des performances économiques des pays de la Zone Franc

Un autre argument avancé par certains abolitionnistes du Franc CFA consiste à dire que les pays de la Zone Franc auraient de moins bonnes performances économiques que les pays en dehors de la Zone Franc. Les données économiques ne permettent pas cependant de conclure de manière aussi tranchée. Le cas de la Côte d’ivoire, championne 2016 des performances économiques en Afrique avec près de 10% de croissance, vient d’ailleurs nous rappeler qu’utiliser le Franc CFA n’obère en rien la capacité d’avoir une croissance à deux chiffres.

En analysant plus généralement les données relatives à la croissance économique issues de la database de la Banque Mondiale [3] sur la période allant de 2000 à 2015 et en comparant, en Afrique, les pays de la Zone Franc (excluant les Comores) et les pays en dehors de la Zone Franc, quelques nuances se sont dégagées :

* Depuis 2014, la Zone Franc a de meilleures performances économiques que le reste de l’Afrique avec 5% en 2014 et 3.73% en 2015 de croissance contre respectivement 4.35% et 2.51% de croissance pour le reste de l’Afrique ;

* Plus généralement sur la période étudiée, la Zone Franc a très souvent de meilleures performances en comparaison du reste de l'Afrique notamment de 2001 à 2005, en 2011, en 2012, en plus des années 2014 et 2015 déjà évoquées ;

* En moyenne sur les années 2000 à 2015, la Zone Franc a une croissance de 4,56% contre 4,49% pour le reste de l'Afrique ;

* En 2001, on observe même un pic à 9.26% pour la Zone Franc alors que le reste de l'Afrique n'a qu’une croissance de 3.27% cette année là [4].

Enfin, si on prend le critère de l’inflation et qu’on analyse, toujours sur la période allant de 2000 à 2015, la moyenne des niveaux d'inflation au sein de la Zone Franc et ceux

situés en dehors, il apparaît évident que la Zone Franc est un exemple de stabilité en ce qui concerne le cadrage des mouvements de prix à la consommation : 2.68% de moyenne d'inflation sur la période. Ce contrôle de l’inflation est d’ailleurs un des marqueurs de la politique monétaire en Zone Franc, globalement calquée sur celle de la Banque Centrale Européenne.

A l’inverse, l'Afrique en dehors du Franc CFA connaît des niveaux d’inflation très erratiques depuis 15 ans avec une moyenne de 57.95% sur la période et un pic à près de 700% d’augmentation des prix en 2007, ceci dû notamment à l’hyperinflation qui a touché le Zimbabwe pendant la crise économique consécutive à la réforme agraire lancée par le Président Mugabe. Le Zimbabwe a en effet fait l'expérience d’inflations en glissement annuel de l’ordre de 1096% en 2006 et de 24411% en 2007. En mi-novembre 2008, le pic d’inflation en glissement mensuel était estimé à 79600000000000% (79 600 milliards de pourcent), un niveau tout simplement inimaginable en un mois [5].

Il est d’ailleurs cocasse de noter que l’hyperinflation et la crise dans le pays se sont accentuées en grande partie suite à la gestion un peu aventureuse du dollar zimbabwéen par la Banque Centrale du Zimbabwe et son directeur, Gideon Gono [6]. Ce dernier a utilisé ses prérogatives de « créateur de monnaie » pour tenter de juguler la crise en inondant l’économie de liquidités avec, au plus fort de la tempête, des billets qui avaient l’invraisemblable valeur faciale de 100 000 milliards de dollars zimbabwéens. Face à l'asphyxie économique, le Gouvernement a finalement été contraint en 2009 de renoncer à l’utilisation du dollar zimbabwéen et à accepter officiellement l'utilisation du dollar américain et du rand sud africain. Ces deux monnaies étrangères sont par la suite devenues les monnaies officielles.

Le cas du Zimbabwe illustre à souhait les dangers d’une monnaie souveraine qu’on a du mal à maîtriser et les conséquences drastiques que cela peut avoir sur un pays : entre 2000 et 2008, le PIB du Zimbabwe a ainsi diminué de -7% en moyenne, avec des pics à la baisse de -17% en 2003 et de -18% en 2008. Les populations en ont malheureusement payé le prix fort.

Sortie du CFA, taux de change et dévaluation

Des sorties "individuelles" du Franc CFA pour des nouvelles monnaies à taux de changes flottants obligeront les banquiers centraux des pays concernés à gérer de manière totalement autonome l’offre de monnaie, sans la solidarité implicite due à la mise en commun des devises de la Zone Franc. Les pays pourraient alors être confrontés à des problématiques similaires à celles qu’a connues le Zimbabwe. S'il ne fait aucun doute que les compétences existent pour relever de tels défis, les soubresauts d’une monnaie qui flotte ne dépendent cependant pas que des politiques publiques mais aussi des marchés financiers. Et à court terme, une sortie du CFA engendrerait probablement les phénomènes suivants pour les pays engagés dans la voie d'une nouvelle monnaie :

* L'augmentation de la dette actuelle : la nouvelle monnaie émise sera dépréciée par rapport au Franc CFA actuel vis-à-vis de l’euro. Cela va entraîner l’augmentation de la dette extérieure libellée en devises étrangères des pays concernés via un effet taux de change ;

* L'inflation : la forte dépendance de la Zone Franc aux importations va entraîner une augmentation des prix des produits car cela coutera plus cher d’importer pour les populations avec une monnaie plus faible ;

* L'augmentation du coût de la dette future : les taux d’intérêt pour les nouveaux emprunts d'État vont augmenter. En effet, les investisseurs, sans la garantie procurée par le Trésor Français, vont exiger une prime de risque supplémentaire pour prêter de l’argent aux pays sortis de la Zone Franc car les Etats seront désormais exposés à la fois au risque de change et au risque de manque de devises (garanti actuellement par le Trésor français) ;

* L'instabilité des taux de change : les entreprises et les Etats devront s'ajuster et être mieux outillés dans le cadre de la gestion de leurs engagements avec une monnaie potentiellement volatile.

Concernant le dernier point, si les prix des matières premières continuent par ailleurs de péricliter comme ces dernières années, la nouvelle monnaie pourrait probablement elle aussi se déprécier tout au long de l’année et les pays subir des "dévaluations" par à-coups, non souhaitées, dues à une instabilité de l'offre et la demande de la monnaie nationale sur les marchés de change. Il est d’ailleurs très surprenant que ces mêmes individus qui craignent ou critiquent à cor et à cri le principe d'une dévaluation du Franc CFA (alors que la dernière est survenue il y a plus de vingt ans) n’aient aucun problème à envisager le passage du Franc CFA à une monnaie souveraine à taux de changes flottants dont les dépréciations pourraient être quasi quotidiennes.

Le manque de confiance en la nouvelle monnaie suite à des mouvements de change erratiques qui se prolongeraient pourrait aussi pousser les agents à se réfugier vers des monnaies étrangères plus « sûres » telles que l'euro ou le dollar américain. L'instabilité chronique qu'on a pu observer dans certains pays africains a en effet déjà conduit à ce genre de phénomène couramment appelé dans la littérature économique « dollarisation ». C’est notamment ce qu’il se passe en Angola avec le Kwanza, en RDC avec le Franc Congolais ou en Ouganda avec le Shilling où une bonne partie des transactions se fait, en lieu et place des monnaies nationales, avec des dollars américains. Et les Banques Centrales locales ont depuis perdu, au moins en partie, leurs prérogatives de gestionnaires de l’offre monétaire [7].

Enfin, est-il possible d’envisager une sortie du Franc CFA sans poser la question de la cohérence d'ensemble sur les sujets connexes de politique économique : comment gérer l'extraversion des économies africaines largement dominées par des firmes étrangères qui exploitent les matières premières agricoles et minières avec la complicité d’élites rentières et leurs affidés ? Quelle politique commerciale mettre en œuvre, notamment dans le cadre des accords de partenariat économique avec l'Union Européenne et de l'intégration régionale entre pays de la Zone Franc ? Quelle politique industrielle faudrait-il envisager ? En sortant du CFA, faudra-t-il une seule monnaie pour tous les pays ou plusieurs monnaies souveraines ou des monnaies par régions ? En mettant toutes ces problématiques dans la balance, on voit ici la complexité d'un sujet qui, contrairement à la posture de l'abolitionnisme sans réserve, n'appelle pas à des réponses binaires et toutes faites.

Conclusion

Au final, les contraintes que posent le Franc CFA (qui sont nombreuses [8]) ne relèvent que très peu de considérations démagogiques autour du compte d'opérations et des réserves de change qu'exploiterait la France comme on a pu l'entendre ça et là. Et en envisageant une sortie brutale de cette monnaie, pays par pays, comme semblent le suggérer certains activistes, il faudra inévitablement tenir compte de la "qualité" des dirigeants actuels qui seront en première ligne, avec les pleins pouvoirs, dans la gestion de la (ou des) nouvelle(s) monnaie(s). C'est difficile à dire mais peut-on objectivement prendre le risque de laisser à un certain nombre d'autocrates, notamment en Afrique centrale, peu connus pour leurs qualités de gestionnaires en matière économique et leur appétence pour des thématiques autres que la préservation de leur pouvoir, les prérogatives d'administrer une monnaie souveraine sans garde fou, volontaire ou subi, comme la France peut en être actuellement avec le Franc CFA ?

Toute rupture "individuelle" des conventions monétaires avec la France [9], fondée non pas sur une analyse froide et approfondie de l’ensemble des enjeux mais sur un pêché d’orgueil, nimbé exclusivement du voile de l’anti-impérialisme, serait une très mauvaise réponse à un problème mal posé. Car il ne s’agit pas de savoir si la France est vertueuse ou pas mais, surtout, de mettre sur pied un projet collectif en phase avec les aspirations des pays des deux zones (CEMAC et UEMOA) et leurs capacités opérationnelles et politiques à opérer rapidement un basculement monétaire de grande ampleur. Et à terme, seule une monnaie commune, bien au delà de la Zone Franc, semble viable. En ce sens, le projet porté par la CEDEAO à horizon 2020 d'une monnaie unique pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest est sans doute une partie de réponse déjà plus adaptée, mieux pensée et moins démagogique à la question générale de l'intégration monétaire en Afrique subsaharienne.

Références :

[1] Principes de rémunération des avoirs placés sur le compte d’opérations, Rapport Annuel de la Zone Franc, 2015, Encadré 2, page 94 (Banque de France, Eurosystème) : https://publications.banque-France.fr/sites/default/files/medias/documents/Zone-Franc-rapport-annuel_2015.pdf

L’historique des montants des taux de facilité de prêt marginal de la BCE et du taux des opérations principales de refinancement sont disponibles ici : https://www.banque-France.fr/statistiques/taux-et-cours/les-taux-directeurs

[2] Pour le montant des réserves de change à fin 2014 et fin 2015, lire Rapport Annuel de la Zone Franc, 2015, Annexe 2, pages 331 et 332 (Banque de France, Eurosystème) : https://publications.banque-France.fr/sites/default/files/medias/documents/Zone-Franc-rapport-annuel_2015.pdf

Sur le point des réserves de change servant à financer l'économie française, plusieurs auteurs (dont certains qu’on ne peut pas juger complaisants envers la Zone Franc) battent cet argument en brèche. Voir les ouvrages :

* Sortir l'Afrique de la servitude monétaire : à qui profite le Franc CFA ? sous la direction de Kako Nubupko, Martial Ze Belinga, Bruno Tinel, Demba Moussa Dembele, page 110 (Editions La Dispute, 2016)

* Franc CFA : bilan et perspectives, Alain Delage et Alain Massiera, page 24 (Editions L'Harmattan, 1994)

* La Zone Franc, Benoît Claveranne, page 51 (Editions Economica, 2005)

[3] Les données brutes sont disponibles en téléchargement sur le site de la Banque Mondiale à cette adresse : http://databank.banquemondiale.org/data/reports.aspx?Code=NY.GDP.PCAP.CD&id=1ff4a498&report_name=Popular-Indicators&populartype=series&ispopular=y#

[4] A noter que ce qui est entendu par « croissance de la Zone Franc » ou « croissance du reste de l’Afrique hors Zone Franc » pour une année donnée est la moyenne des variations de PIB de chaque pays pour l'année en question alors que la mesure exacte devrait être la variation de la somme des PIB de chaque pays sur l'année en question. Cela n’altère cependant pas l’interprétation qu’on peut faire des données. Les Comores sont exclus de l'ensemble des calculs.

[5] Pour des mesures de l’inflation en glissement mensuel au Zimbabwe entre 2007 et 2008, voir le papier On the Measurement of Zimbabwe’s Hyperinflation, de Steve H. Hanke et Alex F. Kwok, pages 354 et 355 (Cato Journal, 2009). Ces auteurs reportent une inflation à glissement annuel en 2007 de 66 212% : https://object.cato.org/sites/cato.org/files/serials/files/cato-journal/2009/5/cj29n2-8.pdf

[6] Sur le lien entre l'hyperinflation au Zimbabwe et l'offre de monnaie, voir la vidéo du Professeur Alex Tabarrok : http://www.mruniversity.com/courses/principles-economics-macroeconomics/zimbabwe-currency-inflation

[7] Pour un cas de dollarisation, notamment en Ouganda, écouter le reportage de l'émission "Eco d'ici Eco d'ailleurs" (Franc CFA: plus de tabou) du 12 Novembre 2016 sur RFI :http://www.rfi.fr/emission/20161112-afrique-Franc-cfa-economie-monnaie-nubukpo-dufrenot-giros

[8] On peut citer entre autres contraintes :

* La rigidité de la politique monétaire centrée exclusivement sur le contrôle de l’inflation avec un taux de couverture monétaire par les réserves de change très important et qui, probablement, bride un peu la dynamique d’investissement ;

* La fuite des capitaux, compte tenu de l’inexistence du risque de change entre la Zone Franc et l’Europe et de la garantie de convertibilité, qui n’avantage que quelques élites locales ainsi que les grandes entreprises étrangères qui rapatrient leurs bénéfices sans entraves ;

* Le « laxisme industriel » en ce sens que la garantie de toujours disposer de devises pour importer n’incite pas au développement de la petite industrie locale.

[9] Il est à noter qu’aucun pays n'a demandé à quitter officiellement la Zone Franc depuis près de 50 ans. Au contraire, des pays tels que la Guinée Equatoriale et la Guinée Bissau ont souhaité la rejoindre respectivement en 1985 et en 1997 : https://www.banque-france.fr/sites/default/files/principes_de_cooperation_monetaire_en_zf_0.pdf

Lire aussi dans la rubrique POINT DE VUE

Les + récents

partenaire

canal de vie

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo