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© Cameroon Tribune : Rita DIBA
- 17 Mar 2017 10:41:57
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CAMEROUN :: Embouteillages à Bonabéri : Aux grands maux... :: CAMEROON
Les importants bouchons sur la pénétrante Ouest obligent le peloton motorisé routier à intervenir dans la circulation.
Faciliter la traversée du pont sur le Wouri. C’est l’objectif du système mis en place depuis quelques semaines par le commandant du peloton routier motorisé de Bonabéri, Djibrilla Djidda. Peloton dont la compétence va du viaduc jusqu’à Souza, dans le département du Moungo. Et à côté de leur mission de lutte contre l’insécurité routière, ces gendarmes interviennent dans la circulation sur la pénétrante Ouest en travaux, même si cela ne fait pas partie de leurs prérogatives.
Le système déployé sur le terrain est de quadriller la zone, gérer le flux de motos, amener les usagers à respecter le code de la route car, comme le dit le commandant Djidda, la principale difficulté, c’est l’incivisme. Ainsi, au quotidien, de 5h30 mn jusqu’à 10h parfois, les éléments de la gendarmerie aident à réguler la circulation. « Nous voulons juste faciliter la mobilité. Nous essayons d’aider les gens à rallier leurs lieux. Si on ne commence pas tôt, ça va être compliqué par la suite. On quadrille quand ce n’est pas encore embouteillé et les véhicules qui arrivent par la suite suivent le mouvement », explique Djibrilla Djidda.
Les retombées de ce renfort de la gendarmerie suscitent des réactions diverses chez les usagers. Comme ce riverain par exemple, qui estime : « Les embouteillages sont un peu moins graves. Quand tu fais une comparaison avec la situation d’il y a quelques mois, tu notes une légère amélioration. Mais il y a encore de gros bouchons. Même si ce n’est plus aussi récurrent, c’est complètement imprévisible. Et on ne peut pas seulement accuser l’incivisme. Le problème, c’est que l’entreprise qui fait les travaux ne communique pas assez avec les populations. Il n’y a pas de programme. Aujourd’hui une voie est ouverte à la circulation, demain, sans aucune explication, on la ferme. »
Tout le monde ne partage pas cet avis. Isabelle Manga par exemple : « Je ne vois pas d’amélioration. Pour traverser le pont, quelqu’un peut faire facilement deux heures. Les embouteillages sont toujours aussi intenses. Je ne sais pas si ce sont les voitures qui ont augmenté ou c’est la population qui s’est accrue ou si l’entreprise a accentué les travaux. »
Même son de cloche chez cette employée d’une entreprise d’Etat qui ne voit pas de changement. Elle cite quelques goulots d’étranglement comme l’échanger en construction, 4 étages, le pont.
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