Droits de l’Homme : Le Cameroun encore épinglé
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Droits de l’Homme : Le Cameroun encore épinglé :: CAMEROON

Dans le rapport Human right 2016, les Etats-Unis publie les dernières enquêtes de terrain.

Le dernier rapport du Cameroon Human right 2016 est disponible. Dans ce rapport, les Etats-Unis indiquent que le Rdpc qui est au pouvoir depuis 1985 contrôle l’essentiel du pouvoir législatif. Revisitant les premières élections sénatoriales d’avril 2013, le département d’Etat américain des xxx estime qu’elles durent libres et transparentes. Il en est de même des élections législatives et municipales de septembre 2013. Cependant, ledit rapport épingle les élections de 2011 qui  ont consacré la réélection du leader du Rdpc, Paul Biya à la tête de l’Etat. D’après, ces Américains, ces élections étaient entachées d’irrégularités.

Ils trouvent que les principaux abus en matière de droit de l’homme au Cameroun sont liés aux meurtres et abus perpétrés par la secte islamiste Boko Haram dans le septentrion. Ces exactions concernent l’enrôlement des enfants soldats, l’incendie des personnes et des biens. Les tortures et abus des forces de sécurité ne sont pas en sécurité. A cela, vient s’ajouter les détentions arbitraires des présumés membres de Boko Haram, les disparitions de certains et les mauvaises conditions de détentions dans les prisons.

A cet effet, cinq des quinze hommes arrêtés en 2014 et conduits à la base militaire de Salak à Bonori sont mort en détention. Certains étant le résultat des tortures infligées par le Bir. Dans la même veine, au moins 130 individus arrêtés à Magdeme. En 2016, 17 nouvelles personnes accusées de supporter Boko Haram ont porté disparues. Et depuis lors, les autorités camerounaises n’ont pas jusqu’à ce jour répondu aux doléances y afférentes.

Les violences à l’encontre des journalistes et la restriction de leurs mouvements ne sont pas oubliées. Le rapport Cameroon Human right 2016 précise que la lutte contre la corruption continue de prendre des proportions alarmantes au niveau du gouvernement. Il indique par ailleurs qu’en 2016, les partis politiques de l’opposition et les activistes de la société civile ont été constamment interpellés et leur droit de se rassembler interdit par le gouvernement.

Les tortures et d’autres pratiques inhumaines ont été constatées dans la région de l’Extrême-Nord même si la constitution et les lois les interdisent. Le rapport soutient que d’après l’Organisation non gouvernementale « crédible » Ngos, des soldats, la police et des gendarmes ont torturé des citoyens en marge des facilités et conditions de détention.

En janvier 2016, les prisons du Cameroun dont la capacité est de 17000 prisonniers ont atteint 27 997 détenus d’après le ministre de la Justice. Ceux des régions du Centre et Littoral sont respectivement passés de 4,270 à 7,304 et de 1,550 à 4,250 détenus. A titre d’illustration, le 4 février 2016, Eyebe Levodo, est décédé selon ledit rapport alors qu’il était en détention dans les locaux du tribunal de première instance de Yaoundé.

La crise anglophone n’a pas été oubliée. L’avocat Mfontem Ozongashu a été victime d’abus et infligé une plainte pour crime commis dans le Sud- Ouest. Plusieurs autres cas d’abus sont cités dans le rapport 2016.

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