Présidence de la CAF: la candidature d’Ahmad va-t-elle peser?
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Le rival d’Issa Hayatou pour la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) a passé le mercredi 15 mars à Addis-Abeba à convaincre les présidents de fédérations de voter pour lui, le lendemain. Ahmad veut continuer à croire qu'il peut faire vaciller le Camerounais, au pouvoir depuis 1988.

Mais où est passé Ahmad, candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) ? Absent lors de la projection d’un documentaire sur les 60 ans de la CAF, le Malgache était également invisible ce mercredi 15 mars lors d’un grand forum sur le passé, le présent et le futur du foot continental. Pour trouver trace du seul rival d’Issa Hayatou pour le scrutin du 16 mars, il fallait en fait quitter le siège de l’Union africaine et se rendre à l’hôtel Radisson Blu d’Addis-Abeba.

En coulisses, les tractations concernant l’élection des membres du Comité exécutif, des représentants de l’Afrique au Conseil de la FIFA et du futur patron de la CAF se sont en effet poursuivies toute la journée. « Ça va, ça avance », lâche Ahmad au sujet de sa candidature, dans un grand sourire, avant de se rendre à une réunion avec ceux qui le soutiennent. Le fait qu’une quinzaine de personnes soient présentes, dont une majorité de présidents de fédérations d’Afrique australe (Cosafa), laisse pourtant penser le contraire…

« On ne devient pas amis en deux heures »

Après une grosse heure de discussions, les pro-Ahmad quittent la salle sans vouloir faire le moindre commentaire, à l’instar du président de la Fédération de RDC Constant Omari ou du patron du Cosafa, le Zimbabwéen Philip Chiyangwa. Et pour cause : la tension est vive au sein de la CAF, entre les deux camps.

Chacun y va pourtant de son pronostic. « Ahmad peut avoir 20 voix [sur les 28 nécessaires pour gagner, Ndlr] », lance un délégué plutôt étiqueté « anti-Hayatou ». Un autre, qui fait au contraire partie de la garde rapprochée du président sortant, ne voit pas le Malgache dépasser les 10 voix. « On ne devient pas amis en deux heures », glisse-t-il avec ironie. Sous-entendu : ce n’est pas le premier venu qui pourra détourner les électeurs d’un président au pouvoir depuis 1988.

Dans les couloirs de l’Union africaine et ailleurs, l’issue du scrutin semblait globalement ne plus faire de doute : Issa Hayatou va effectuer un huitième mandat à la tête de la CAF. Ses partisans affichaient en tout cas sérénité et confiance.

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