Cameroun,Atteinte aux biens Présidentiels à Badenkop: Pillage à l’appartement meublé pour Chantal Biya
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Cameroun,Atteinte aux biens Présidentiels à Badenkop: Pillage à l’appartement meublé pour Chantal Biya :: CAMEROON

Au lendemain des obsèques de la reine-mère, Rosette Mboutchouang, le bilan est négatif sur plusieurs tableaux.C’est dans un décor alliant les symboles de la tradition Bamiléke et les oripeaux du modernisme que se sont déroulées le 25 février 2017, les cérémonies officielles marquantes les funérailles de la regrettée Rosette Mboutchouang, mère de l’épouse du chef de l’Etat, décédée le 2 octobre 2014 pendant qu’elle présidait aux destinées de la commune de Bangou (2007-2014). A son arrivée, Ismael Bidoung Mkpat, ministre des Sports et représentant personnel du chef de l’Etat pour la circonstance, est accueilli à la place de fêtes de Bandenkop (arrondissement de Bangou, département des Hauts-Plateaux, région de l’Ouest) par Marcel Niat Njifenji, président du Sénat ,deuxième personnalité de la République, et par les autres corps constitués. La mobilisation était exceptionnelle, la fête était grandiose. Mais alors dès le début des cérémonies, la vingtaine de membres du gouvernement, la cinquantaine de parlementaires, la centaine de magistrats municipaux, la cinquantaine de chefs traditionnels, et le nombre indéterminable des élites, forces vives venues de part de Cameroun, ont rapidement absorbé le parfum de la mauvaise préparation.

C’était visible…

Dès l’installation des autorités à la tribune d’honneur, on pouvait déjà noter les premiers signes de la mauvaise organisation. Le maire de Bangou après l’accueil, aura la peine à avoir une place…, le ministre Réné Sadi occupera plusieurs sièges…les maires et les sous-préfets

seront déversés sous une bâche avec à leurs cotés du « tout venant ». La décoration de la loge présidentielle, ne retiendra aucune attention, car rien de spécial n’est visible. La loge des chefs traditionnels est ordinaire …Seuls leurs accoutrements, et la présence des serviteurs assis devant quelques un permettent alors de savoir qu’il s’agit des monarques. Pour faire « le tour du deuil », plusieurs reines-mères usurpatrices ont été introduites pour impressionner la famille présidentielle. Pour près de 10.000 personnes ayant fait le déplacement, aucun point d’eau pour se désaltérer n’était visible. Comme dans des cérémonies classiques, une équipe de la croix rouge était pourtant mobile avec quelques morceaux de sucre et des bouteilles d’eau pour ceux qui étaient près. La poussière imposait par moment un cache-nez…Oui ! Tous ceux qui ont suivis de près la phase de lamentation ont souffert de cette poussière. Aucun réseau téléphonique n’était pas recevable… Les autorités ont eu de la peine de joindre leurs chauffeurs. Plusieurs délégations ont quitté Bandenkop avec ventres vides et gorges sèches. Le menu de la salle de réception des VIP, n’était pas à la hauteur des attentes…

Chantal n’était pas là

Les organisateurs de cette cérémonie étaient convaincus de l’arrivée de Paul ou de Chantal Biya. Ils étaient sans doute surs que leurs rapports restaient suffisants pour déplacer le couple présidentiel. Le service des renseignements ont sans doute joué un rôle très important pour l’absence de Chantal Biya à ces funérailles. Dès le Jeudi, les équipes de la présence de la république étaient sur le terrain. Il est vrai que plusieurs travaux étaient encore en cours. Un appartement a été meublé spécialement pour la 1ere Dame. Mais sur toute la ligne …le parfum d’une mauvaise organisation dégageait. Pour les habitués des cérémonies qui accueillent le couple présidentiel, le déploiement de Bandenkop, avait du vide… Il est possible que des effets spéciaux prévus pour elle soient restés en boite. Mais en réalité, les organisateurs ont encore beaucoup à apprendre.

Le Banc des accusés…

Dans des couloirs, et même dans le sérail, les plaintes ne cessent de naître. Comment a-t-on procéder à la distribution des billets de cette cérémonie ? A quoi ont servi nos contributions ? Pourquoi n’avons-nous pas les comptes ? … voilà autant de sujets évoqués par les élites de la région de l’Ouest. Plusieurs de ceux qui ont apportés leurs contributions à cette cérémonie sont déçues ; En réalité, des centaines de million de francs ont été mobilisés pour les funérailles de Rosette Mboutchouang. La douleur des élites vient de ce qu’il est difficile d’établir la traçabilité desdits fonds. Aussi plusieurs forces vives ont l’impression d’avoir été considéré au rabais à ces funérailles. . . La décoration a couté le prix de luxe, la collation et les rafraîchissements pour tous faisaient partie des comptes. Entre autres aménagement pour cette circonstance, un appartement a été construit et meublé pour le séjour de Chantale Biya. Contre toute attente, le mobilier qui se trouvait dans la résidence présidentielle a été entièrement déménagé le 28 février 2017. Il revient selon des sources que certaines élites ont engagé des collectes parallèles au nom de l’arrivée de la première dame. Le problème actuel est de comprendre comment une résidence a été construite pour le séjour de Chantal Biya, et le mobilier de cette résidence a plutôt été loué… Le déménagement du salon style Louis XIV, le lit prestige, le climatiseur et autres pour nous semblent être une preuve suffisante qu’il ne s’agit pas des biens de la résidence Mboutchouang… Les voyants du comité d’organisation ont prévu que c’est définitivement la « Fin. » …Chantal Biya ne viendra plus à Bandenkop .

Post sciptum

Chantal et Brenda Biya ont fui la succession…

Une simple parade pour amuser la galerie et distraire les fonds publics. C’est la conclusion que nous pouvons tirer à la suite des funérailles de Rosette Mboutchouang tenues le 25 février à Badenkop. Tout était planifié pour contredire les adeptes de la tradition ancestrale Bamiléké. Et le Fo’o Homsi Feze de Badenkop d’exiger aux membres de la famille de Rosette Mboutchouang de lui donner le nom de son héritière. Car dans la tradition Bamiléké, le siège du Mafeu ne reste jamais vide. Il était donc logique que lors desdites cérémonies, un membre de la descendance de Rosette Mboutchouang Mengolo soit désigné pour porter le titre de Mafeu Siligap. Chantal Biya et Brenda Biya les personnes habilités à porter ce titre étaient absentes. N’est-ce pas là une manière de fuir la succession.

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