Cameroun - Politique: Le RDMC exige les réformes électorales inclusives applicables dans un delai de deux mois.
CAMEROUN :: POLITIQUE

Cameroun - Politique: Le RDMC exige les réformes électorales inclusives applicables dans un delai de deux mois. :: CAMEROON

Le RDMC demanderait aux autorités du Cameroun, dans un esprit républicain d´abord, d'entreprendre immédiatement pour préserver et consolider la paix, les réformes électorales consensuelles et inclusives nécessaires. Chief Mila Assouté, Président du RDMC et du CNL, invite dans cette optique, à la responsabilité d'Etat.

Le RDMC dans sa stratégie prospective de l'alternance, suggère à l'opposition, de trouver un accord commun, même  de circonstance, sur une définition telle que  ci-dessous énoncée, pour notre part, des conditions d'une participation à un scrutin équitable en 2018.
 
Il est clair que le pouvoir à  Yaoundé, ne veut pas de réformes électorales... Il doit donc assumer seul les conséquences d'une élection contestable.

Le RDMC informe l'opinion, que toute manœuvre de passage en force avec un  processus électoral non consensuel est d'avance voué à l'échec.

Les militants et sympathisants du RDMC, sont reconnaissants à l'endroit du Peuple du Cameroun et surtout de sa jeunesse, de son soutien discret et constant  apporté à leur projet social pour la modernité dans "Le Nouvel Avenir". Ils  déclarent leur opposition ferme au statuquo des organes chargés des élections à la solde d'un candidat...
 
Le RDMC rappelle à l'opinion, subsidiairement, parmi les abus d'autorité qu'il subit depuis 2004 en raison des mauvaises règles électorales, que sa caution remboursable, d un montant de 5 millions Cfa, payée pour le compte de son élu, dont la candidature à la présidentielle fût rejetée une autre fois de trop  en 2011 sans motif valable, -comme ce fût déjà le cas 7 ans plus tôt pendant que  Chief Mila Assouté résidait continuellement au Cameroun - reste toujours indument confisquée par le pouvoir.
 
Nous sommes convaincus,  que  le seul gage de paix dans notre pays, sera une élection correcte et un verdict de justice et de vérité.

Notre pays est traversé par des clivages politiques et ethniques à la fois d'une part et par des crises profondes diverses, de confiance et de sécurité dans plusieurs régions d'autre part...Ces crises de cohésion, exposent  le Cameroun, quoi que l'on pense à Etoudi, à des risques de troubles civils et politiques latents, risques aggravés partout  par les crispations politiques, la misère rampante et le chômage galopant de la jeunesse.

La stabilité et la paix durable ne sont pas des décrets. Elles reposent  sur un socle dont les valeurs sont la justice, la confiance, la transparence, le travail pour tous et  un nouvel espoir de vie épanouissante pour le pays et pour tous ses habitants..

Seule une alternance et alternative politiques, fondées  sur la légitimité effective d'un Président de la république élu  à l'issue d'un scrutin consensuel, juste et transparent exclusivement, peuvent garantir la stabilité et la cohésion durables à notre nation.

La présidentielle peut-elle, et doit-elle, se tenir  en 2018 avec Mr BIYA, sans offrir au préalable, des garanties sine qua none de neutralité et de transparence dans l'organisation structurelle ?
La paix postélectorale et même surtout préélectorale résultant d'un consensus national  en dépendent largement.

En revanche, si l'arrogance habituelle submerge le centre du pouvoir, et réduit au silence l'urgence des réformes électorales,  il y aurait  à craindre et c est notre avis,  la survenance  des rixes dans un rapport de forces politiques.
En des termes plus clairs, le blocage  des réformes électorales dénoncées ici, porte des risques graves de fécondation sans préavis, des germes d'une  rupture politique  susceptible d'impacter de façon techtonique sur le destin commun et voire irrémédiablement sur le destin personnel  de Mr. BIYA qui risque de se solder par la fuite du  pouvoir à  l'aune du septennat prochain...
 
La voie de la sagesse serait donc recommandable. Le déficit de fluidité des règles de la démocratie et de l'alternance, est un danger à éviter. Il  entraîne partout en Afrique des conflits politiques souvent meurtriers à cause des élections mal organisées et truquées.
 Le Cameroun peut-il éviter de sombrer dans un projet funeste d'une ivresse de confiscation d'un pouvoir illégitime par des tours de passe-passe ?
 
Une  mauvaise réponse à la question et une issue irascible à la neutralité des règles, ne nous plongerait-il  pas  dans une radicalité des alternatives?

Telle est l'économie du  questionnement à conséquences qui justifie de l'importance des réformes exigées.

En l'état actuel de notre législation, l'élection présidentielle ne sera jamais transparente. Il n'y a aucune chance pour l'opposition,  de parvenir à l'alternance au Cameroun par les urnes dans les conditions légales actuelles. Toute autre projection électorale et tentatives de justifications, en l'état des règles appliquées, est un fantasme...

En tout cas, il est plus difficile d'accéder au pouvoir après une défaite électorale modifiée en faveur d'un dictateur, que de gagner et  proclamer soi-même sa victoire volée, sans déboucher dans la rue  sur des violences meurtrières militarisées...

Notre pays est  bloqué politiquement, l'incertitude est ouverte... Il est exposé sciemment  à un risque majeur inévitable, d'un conflit électoral le cas échéant. Tous les indicateurs politiques et socioéconomiques nous  prédisposent au chaos après le très long règne de Mr BIYA.
 À Yaoundé, seule une logique égoïste  du type de l'indispensable et de l 'inamovible  est en vigueur :  Paul BIYA ou, le Chaos.

I- QUELLES PERSPECTIVES POUR  2018 AU RDMC?

La vraie opposition camerounaise doit se convaincre clairement de ce que dans les conditions actuelles où les règles sont faussées, les libertés publiques ligaturées et sous surveillance et violences policières, la présidentielle prochaine sans les réformes, participe de la formalité de perpétuation de M. BIYA au pouvoir.
 
Le RDMC n'acceptera  pas de subir cette situation. Le  pouvoir doit devenir  légitime dès le prochain septennat qui ira de 2018 à 2025,.

Le peuple acquis au RDMC est invité à se mobiliser en cas de nécessité pour la liberté et la démocratie. Et nous serons bien là nous-mêmes, au Cameroun, cette fois-ci.
 
Il n'est de doute pour personne que la collusion des instances décisionnelles des élections avec l'exécutif est constante et évidente. Toutes les représentations diplomatiques à Yaoundé le savent : Il y a bien un système infranchissable  de fraudes scientifiques sophistiquées et des résultats truqués, qui est mis en place en faveur de Mr BIYA.

Le Cameroun ne sera pas éternellement otage d'un régime de croulants et de tricheurs sclérosés, au nom d'une stabilité de façade  pour des intérêts autres que ceux de son Peuple...

Nous savons qu'une petite  minorité à l'esprit  vénal est  manipulée par quelques subsides et souhaite sur les lèvres ce statuquo avilissant.

Un régime de corruption et kleptomanie, qui tient sa survie de la peur en raison du durcissement policier et militaire, et par ailleurs par le seul jeu des intérêts financiers étrangers et locaux  qui craignent, on peut le comprendre, pour leurs investissements, sans tenir compte des misères de l immense majorité, bâtit la stabilité et la paix  sur du sable mouvant.

La solution unique d apaisement du climat préélectoral avant 2018, pour notre part, sera soit une élection légitimante ou le départ de Mr Biya. Notre souhait serait qu'il parte avec ce qui lui reste de dignité.
Il n est pas éthique ni démocratique et encore moins lucide et sage, de rester au pouvoir après 85 ans, parce qu'on le peut. Il le serait  davantage, par contre, parce que le peuple le veut.
Le rétablissement au plus vite d'un pouvoir venant du Peuple ne sera donc pas une option parmi d'autres.
 Les leaders du RDMC, ont concédé au nom de la paix, 12 années  de sacrifices familiaux, financiers, intellectuels et physiques  pour impulser  les activités légales de notre parti constamment exclu abusivement du jeu formel de la démocratie institutionnelle et de la vie civile...
Ils n'iront pas plus loin à faire profil bas.

Pour la paix nationale, le RDMC est resté impassible devant la violation des droits fondamentaux  et politiques de ses membres, des atteintes aux droits  civiques et financiers de notre mouvement. Il  a vu ses militants arrêtés, enlevés au crépuscule, disséminés et torturés  dans les commissariats; ses activités légales refusées y compris, et c'est le comble, l'interdiction à ses militants de participer au défilé de la fête nationale du 20 mai.
Nos militants sont ostracisés, réduits au silence à cause des intimidations incessantes et la brutalité... Les membres du parti  et  nos électeurs potentiels sont humiliés à chaque présidentielle...
En 2004 et 2011,  tous les meetings du parti, les efforts financiers consentis et la mobilisation générale engagée  à l'intérieur et à l'extérieur du pays,  se sont soldés par les rejets perpétuels, brutaux et injustes de leur  candidat à l'élection...

 A ce jeu de la raison du plus fort et du complot de l’exclusion, nous ne le jouerons plus avec les règles actuelles.
Nous sommes convaincus qu'il ne s'agit pas d'un cas isolé certes...Mais le RDMC, ne fera aucune économie pour s'assurer, y compris de manière préventive, le respect de son existence légale et de tous ses droits à participer à tout scrutin pour présenter son projet de société mal plagié au jour le jour par le pouvoir...

II- QUELLES PERSPECTIVES COMMUNES ?

La Candidature Unique en 2018 ?
 
Cette idée à priori bonne en situation classique,- le cas camerounais n'est pas ordinaire-est répandue à tort dans l'opinion  comme solution miracle.  Mais il s'agit tout simplement chez nous, de la recherche du sexe des anges.
 La multiplicité des candidats, est inévitable dans un contexte d'inflation des partis politiques à la solde du pouvoir ;  (près de 200 formations légalisées).
Le système  d une  élection à un tour incite et  gouverne les conflits des ambitions et des égo... Aucun  candidat, même pas "un candidat unique " comme certains le défendent, ne peut  modifier la religion pratiquée par  la coterie  électorale, Elecam et son collatéral judiciaire, la Cour Suprême.

Quelle serait d'ailleurs la base objective du choix au faciès d'un candidat unique dans une opposition atomisée et divisée qui obligerait l'abstraction des ambitions légitimes des uns et des autres ou qui forcerait le retrait de la course et le respect des partis à la solde du pouvoir?  Les primaires de l opposition ?  De gauche, de droite ou ethnico-linguistique ou autre ...?

Mr Ndam Njoya, président de l UdC,  a fait en 2004, l'expérience douloureuse du résultat électoral d'un "candidat unique de l'opposition". Il avait obtenu  5 %  environ des suffrages... Mr. Fru Ndi candidat dissident de la coalition  avait concurremment fait cavalier seul (avec un score plus élevé) en plus de nombreux autres candidats de l" opposition"... Rien de ce même dispositif  n'a changé en 2017.
 
Les candidats à la présidentielle  sont habituellement retenus sur la base de calcul et lecture précis de la carte électorale...
Le but de cet exercice chirurgical de la carte politique, est de favoriser l'émiettement des votes ethniques en désintégrant le socle d'un vote opposant potentiellement homogène dans des bases tribales hostiles au pouvoir dans le fameux  axe nord-sud et aujourd'hui l axe des intérêts tribalo-personnels  nord-sud-ouest qui isole Bamenda et le Noun aux intérêts du SDF et ceux de l UdC...
Elecam et la Cour Suprême, jouent à cette fin, la même symphonie dans deux partitions complémentaires pour la réalisation parfaite de cette chirurgie. Les deux institutions sont liées et par la loi électorale et par le décret du même maître qui nomme leurs  membres... "L'élection présidentielle" est réduite à une simple formalité de principe inutilement coûteuse et réglée sur du papier à musique.

III-LE  VADEMECUM DE  L'OPPOSITION POUR 2018.

L'opposition dans ce contexte n'a que trois choix.
 
1-Obtenir les réformes par un dialogue de vérité et de bonne foi devant temoins ;
2- Entrer en confrontation immédiate et totale dans le rapport de force politique ;
3- Se rendre à Canosa ;
 
À 18 mois de la prochaine présidentielle au Cameroun, cette interpellation du pouvoir, de notre point de vue, est critique.

Or, il a été observé qu'une précampagne électorale de la présidentielle de 2018 a commencé  au Palais de l'Unité, avec "les Lions indomptables" je cite :   "attention, "les Lions sont de retour... Ensemble nous allons  réaliser de nouvelles victoires..."   Les nouvelles victoires à la CAN auraient lieu en  2019.. Le 11février 2017, "fête de la jeunesse",  minée par le chômage et les grèves "anglophones" n'a pas fait mystère non plus sur les projets d'avenir avec la jeunesse...un plan triennal jeune du futur candidat est sensé s'achever en 2020.... Le mandat présidentiel en cours s'achèverait pourtant en octobre 2018, s'il n'est pas remis en jeu précocement, prorogé ou stoppé par notre Peuple...

IV- ETAT DES LIEUX

L'opposition pendant ce temps est atone, moribonde, immobile, atomisée, intimidée, désorganisée, divisée, parfois corrompue, phagocytée par la préfectorale qui brandit les lois antiterroristes et sans ressources financières propres de "soutenabilité" de la rivalité..
Le Rdpc au pouvoir use et abuse des moyens d'Etat. Mr BIYA étant le seul maître du jeu et du calendrier des élections nargue l'opinion... Le simulacre  appelé "campagne électorale"  durera 15 jours de théâtre et parfois de guignolade à la télévision nationale comme d'habitude, pour un verdict sans suspens...

C'est dans ces conditions que si rien n'est fait, l'opposition" sera conviée de nouveau à se rendre sans les réformes à Canosa en octobre 2018 pour escorter la "victoire"  dictatoriale de Mr Biya candidat sortant.
Elle n'aura de choix cornélien, du pareil au même, que soit de boycotter soit d'accompagner le simulacre et de le légitimer...
 
Le RDMC  prend à témoin l'opinion nationale et internationale, dans sa quête pour les réformes utiles. Nous interpellons les différents groupes de travail de l'UA et de l'ONU, qui n'interviennent dans les différends politiques que tardivement. Nous interpellons ici le Président de l'UA, SEM. Deby Itno, président du Tchad voisin, ses pairs de la CEMAC.

L'élection présidentielle au Cameroun est conflictogène. La mission unique de ceux qui organisent le cirque électoral à Yaoundé est de violer les urnes pour reproduire systémagiquement Mr Paul BIYA, 84 ans, absentéiste devant l'Eternel, au pouvoir depuis 35 ans et entend y demeurer ad vitam pour sa gloire et ses gabegies.
L'Indépendance électorale revendiquée par Elecam et le pouvoir est une tartuferie.

V- QUE REPROCHE LE  RDMC AU SYSTEME ELECTORAL ACTUEL AU CAMEROUN ?

A-Elecam est le Janus du pouvoir, son antichambre. Il ne jouit d'aucune indépendance ni financière ni décisionnelle et encore moins politique.
Ses membres simulent des "démissions de façade" du Rdpc leur parti, après leur cooptation en tant que membres d'Elecam. La neutralité revendiquée est une perfidie.

B-Les candidats à la présidentielle sont triés à la loupe par Elecam. Les électeurs sont filtrés pendant les inscriptions et dispersés dans des bureaux de vote introuvables.

C-les candidats retenus par les juges, sur instructions, n'entrent pas en campagne en même temps, à cause des rejets fantaisistes qui obligent des délais de recours souvent sans issue. 10 jours de recours pour une campagne de 15 jours déductibles...

D-Les bulletins de vote, individuels, sont imprimés en quantités inégales par le Ministère de l'administration territoriale -toujours présent dans le processus.
 
E-Les bulletins des candidats n'arrivent pas au même moment dans les circonscriptions électorales et parfois sont inexistants dans les régions ethniques de certains candidats.

F-La création des nouveaux bureaux de vote à la dernière minute des élections par un ministre membre du parti au pouvoir, n'obéit à aucune rationalité.

G-les financements  de la campagne électorale prévus par la loi, sont  dévoyés en subsides de corruption et de chantage. Ils sont distribués tardivement aux candidats retenus, par le ministre de l'administration du territoire et celui des finances, en deux tranches, dont une pendant la campagne et l'autre après le résultat définitifs adoubés par les concurrents...

H -Les votes sont fictifs, émis par des électeurs ambulants qui devancent illicitement dans les urnes les électeurs réels qui eux  sont ensuite refoulés.

I- La création du Conseil Constitutionnel est bloquée parce qu'il présente des risques d'indépendance à l'exécutif.

J- Le calendrier électoral est secret.

Mr Biya est seul maître du calendrier. Il  nous disait il y a quelques mois que : " L'élection présidentielle est certaine, mais lointaine".  "Ne reste pas au pouvoir qui veut mais qui peut" Le Rdmc déclare solennellement ce qui suit face à ces griefs :

A- Sur le respect de l'échéance électorale.
- l'échéance doit être fixe et connue d'avance et au moins 24 mois avant la date du scrutin, par tous les partis politiques.
 
B- Cadre des réformes  exigées.
 
Les réformes doivent se faire dans certaines conditions ci-dessous pour être crédibles. Procéder sans délai aux réformes consensuelles inclusives. 2 mois suffisent pour les rendre effectivement applicables.
Méthodologie proposée.
- convoquer immédiatement, des assises comprenant les partis politiques, le clergé et la société civile, en présence des observateurs ou représentant de l'Union Africaine et de la CEMAC,  pour convenir d'un cadre légal des élections consensuelles et promulguer le calendrier et une gouvernance d'un processus électoral neutre et transparent..
Les réformes attendues :
1- une refonte totale de Elecam et son fonctionnement.
2- une présidentielle inclusive.
3-une élection à 2 tours
4-un bulletin unique
5- instauration du vote à 18 ans conformes à la majorité judiciaire.
6- instituer la publication du résultat dans un délai maximal de 48h région par région.
7- financer les commissions des inscriptions sur les listes et la distribution des cartes et affichage des bureaux de vote 6 mois avant le scrutin.
8-respecter le versement total des fonds de campagne au début de la campagne.
9- ramener à 48h l'examen des recours des candidats recalés et simplifier la requête.
10- créer une haute Autorité d'Elecam au cours des assises qui gouverne le choix des membres d'Elecam devant comprendre de manière paritaire les représentants de l'Etat, des partis politiques, de la société civile et du clergé.

VI- EN GUISE DE CONCLUSION.

Le Président du RDMC suggère à toutes les formations politiques, les associations de la société civile, la jeunesse nationale, et éventuellement  l'armée qui a le droit de voter, de le suivre dans ses propositions des réformes électorales.

Un long règne exaspérant et sclérosé ne peut se reproduire indéfiniment  par la fraude sans provoquer un conflit politique...
Les régions expriment des frustrations multiformes à cause de l'inertie et le désespoir généralisé...

La révolte du sud-ouest et du nord-ouest sous le thème de l'anglophonie et francophonie, est en cours...D'autres s'expriment dans les régions par des memoranda. L Extrême-nord n'est pas définitivement sorti du chaos obscurantiste de Boko Haram...

Le  temps de l'action au RDMC est arrivé. Les déchirements du pays ne peuvent pas se poursuivre ad vitam avec un pouvoir mal élu... Nos Pères ont fondé cette nation avec Courage, Responsabilité, Patriotisme, Foi, Générosité, Vitalité et Sacrifice suprême.
À 84 ans, un être humain, quel qu'il soit, est fragilisé par le temps et dans certains cas, non exclusif, par la maladie...
L'opposition étant constamment piégée entre la  participation et le boycott, le RDMC  ne  se laissera  pas enfermer dans ce jeu de dupe sans réaction de ses bases militantes et sympathisantes.
J'appelle tous les militants du RDMC à se préparer à une mobilisation inédite sur le territoire national pour faire barrage à l'imposture d'Elécam/Rdpc s'il n'y a pas de réformes électorales.

Le Président du RDMC et du CNL
Pr. Pierre Mila ASSOUTE.

 

Lire aussi dans la rubrique POLITIQUE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo