Port de douala : Le terminal fruitier se modernise
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Une subvention de la Commission européenne à l’association bananière du Cameroun finance les travaux de rénovation et la fourniture d’équipements de manutention.

Le terminal mixte fruitier du port de Douala (TMFD) aura bientôt un nouveau visage. On y annonce en effet la réalisation en cours d’un important projet de modernisation pourtant non seulement sur des travaux de rénovation des infrastructures, mais aussi la fourniture d’équipements plus performants. C’est ce que révèle un avis de marché publié récemment en procédure ouverte par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).

« Plus précisément, il s’agit de doter le terminal rénové d’équipements de manutention  verticale et horizontale », indique l’avis de marché. Concrètement, il sera question pour l’entreprise ou le groupement d’entreprises adjudicataire du marché, de réaliser la fourniture, la mise en service, l’entretien ou service aprèsvente et la réparation des équipements livrés.

Ces équipements répartis en cinq lots comprennent 02 Challengers chariots porte-containers télescopiques 20/40 Ft 5 hauteurs pour le lot 1, 3 tracteurs portuaires RORO 4X2 avec scellette hydraulique 2’’1/2 pour le lot 2, 06 Remorques châssis portuaires 40FT 40 Tons 2 essieux, pour le lot 3, 10 rampes mobiles CNTR pour le lot 4, et 03 nacelles mobiles monitoring. Selon l’Assobacam, ces investissements seront financés par une subvention que la Commission européenne lui a accordée dans le cadre des mesures d’accompagnement de la filière banane, afin de financer les travaux de modernisation du terminal mixte fruitier au Port de Douala.

Le terminal fruitier mis en concession depuis 2010 au profit de TMFD détenue par les plantations de Haut Penja (PHP), une société agro-industrielle, concentrant à elle seule 60% environ de la production nationale de la banane. La durée de la concession est de 15 ans et le terminal accueille à la fois le trafic conventionnel et le trafic des fruits, principalement la banane et les céréales. Il comprend 600 mètres de linéaire de quai, un hangar de 6 500 m2, des équipements modernes de manutention des fruits, 3 silos pour stockage d’une capacité totale de 1500 tonnes.

En ce qui concerne l’Assobacam, elle est née en 1988 après la dissolution de l’ex-Organisation camerounaise de la banane (OCB) dans le but d’assurer la représentation et la défense des intérêts des producteurs vis à vis des tiers et des pouvoirs publics nationaux ou étrangers. Il s’agit donc pour ce regroupement de producteurs industriels de banane du Cameroun, de garantir « la représentation permanente du secteur bananier du pays auprès de toutes les instances et les Etats membres de l’Union européenne (UE), en vue de veiller à la bonne application des dispositions de la convention conclue entre l’UE et les pays d’Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) et de son protocole banane, ainsi que du règlement des Communautés européennes portant organisation des marchés dans le secteur de la banane et des textes d’application », renseigne-t-on à l’Assobacam.

Selon un spécialiste de la manutention portuaire, les équipements que l’Assobacam va mettre au terminal fruitier visent à assurer une meilleure qualité de service, notamment pour les exportations de banane qui ont atteint 152 384 tonnes à fin juillet 2016, soit une baisse de 5 000 tonnes par rapport à la même période en 2015.

« La banane étant l’un des produits camerounais les plus compétitifs sur le marché européen, l’entrée en oeuvre de l’Accord de partenariat économique (APE) bilatéral entre le Cameroun et l’UE a rendu indispensable la modernisation des infrastructures au terminal fruitier », explique notre source.

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