L’affaire Miss Cameroun
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L’affaire Miss Cameroun :: Cameroon

Depuis le 26 janvier dernier, Julie Cheugueu Nguimfack a été écartée par le Comité d’organisation, en faveur de la… 4e dauphine Ange Michèle Minkata.

Le feuilleton Julie Cheugueu Nguimfack,  Miss  Cameroun 2016 contre Comité d’organisation Miss Cameroun s’est tranché avec fracas le jeudi 26 janvier dernier. Ce jour-là, le COMICA invite la presse à Yaoundé pour annoncer les grandes lignes de l’édition 2017. En lieu et place, Ingrid Solange Amougou et son équipe dévoilent la destitution de l’actuelle Miss et son remplacement par Ange Michèle Minkata, 4e dauphine de la finale nationale du 30 juillet 2016. 

La nouvelle étonne, fâche  certains et consterne même d’autres. Le COMICA s’en tient à son verdict. Et se justifie d’ailleurs. D’après la décision écrite signée d’Ingrid Solange Amougou, cette situation est la résultante de l’étude du dossier disciplinaire de Miss Cheugueu Nguimfack. Un dossier qui révèle  quatre avertissements en- tre août et octobre 2016, une notification datée du 26 octobre dernier et une sommation de se conformer au code de conduite, signifiée le 22 novembre 2016. Voilà pour la Miss. 

Et ses dauphines ? C’est intriguant de sauter de la première à la quatrième, peut-on penser. La décision écrite du COMICA renseigne également sur ce point : « La 1ère dauphine ayant démissionné, la 2 e et la 3 e dauphines ont marqué leur indisponibilité à participer aux activités ». En effet, la 1ère dauphine, Audrey Aboula, que CT a tenté en vain de contacter, avait donné sa démission par une lettre postée sur son mur Facebook le 26 novembre dernier.

« Mon choix a été fait suite aux différentes incompréhensions et différentes menaces écrites et verbales enregistrées que m’envoient des membres du COMICA. N’ayant jamais reçu d’avertissement écrit et ne comprenant pas vraiment les faits qui me sont reprochés, sous le conseil de ma famille et mes proches j’ai décidé de prendre du recul et de démissionner »,  lit-on. Par contre, la 2e et la 3e  dauphines jointes au téléphone par CT reconnaissent leur indisponibilité pour leurs activités.  

Emmanuelle  Larissa  Moukehi,  la deuxième dauphine : « Moi je n’ai aucun problème avec le COMICA. Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’étais absente parce que j’ai été très malade, et en ce moment, je suis en pleine convalescence. » Roxy Kate Ebe, la 3ème dauphine, devait représenter le Cameroun à Miss Naïades ; un concours où ira finalement la 4 e dauphine… Le COMICA affirme ne plus avoir eu de nouvelles de sa 3 e dauphine parce qu’elle « disait poursuivre ses études en Espagne ». Approchée, Roxy Kate Ebe a déclaré sans plus : « J’ai d’autres choses à faire, je préfère travailler. Or, être Miss c’est à temps plein. » 

Face à cette énième secousse qui ébranle le  concours Miss Cameroun, chaque partie sert son point de vue. Consultés pour un avis, les responsables du ministère des Arts et de la Culture, ont révélé ne pas pouvoir s’ingérer dans les affaires d’un organisme privé, quand il n’a pas prévu son intervention dans ses statuts et quand bien même celui-ci  utilise  le  nom  «  Cameroun  »  à l’échelle internationale. Cependant, le MINAC procure une « onction institutionnelle » en soutenant  l’organisation de Miss Cameroun, comme il le fait pour des concours de beauté et d’autres activités culturelles . 

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