Conférence internationale de Bruxelles, Semaine des martyrs du Cameroun: LE FIL D'UNE HISTOIRE, DES ANNÉES DE LARMES ET D'INJUSTICE NATIONALE
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Il y a donc 9 ans, 9 longues années que débutaient les massacres de février 2008 au Cameroun. Sans aucun signe annonciateur, le Cameroun s'est transformé, du jour au lendemain, en un sordide abattoir humain. Des escadrons de la mort surgissant des fourrés et se mettant à tirer à-bout-portant sur des manifestants qui réclamaient justice sociale et espoir de vie, tuant du même coup enfants, jeunes et combattants de la liberté.

BARBARIE HUMAINE ET VIOLENCE GRATUITE

Certains victimes, à l'exemple du jeune MBENG Junior, agonisent et meurent dans des conditions particulièrement atroces. Les scènes de crime livrent des spectacles insoutenables jamais connu au Cameroun depuis le 13 septembre 1958 à Boumnyebel et la décennie 1965-1975 à l'ouest du pays. Des jeunes élèves traqués comme du gibier sont obligés de plonger dans le fleuve Wouri et meurent soit abattu soit noyé.

L'ARMÉE QUI MASSACRE CEUX QU'ELLE DEVRAIT PROTÉGER

S’il est évident que les massacres de février 2008 ont été perpétrés dans le seul but d’étouffer les protestations des populations déjà meurtries par tant d’injustices sociales, il n’en demeure pas moins vraie que le régime au pouvoir a usé d’un stratagème pour s’absoudre de toute responsabilité

Les massacres sont les faits de l'armée personnelle du vieux dictateur sanguinaire de Yaoundé. Répondant à son injonction, le BIR, formé pour sécuriser les frontières du pays en cas d'attaque ennemie et terroriste est déployé à l'intérieur du pays pour traquer des honnêtes citoyens dont le seul reproche sera d'avoir voulu lever leurs faibles voix pour réclamer leur droit à la vie, leur droit à une existence plus humaine, leur droit à un avenir plus construit, leur droit à une destinée nationale et non plus tribale. Le dictateur de Yaoundé, incapable du moindre débat politique ouvert depuis 1982 ordonne la chasse à l'homme dans la rue, l'humain est alors taxé d'"apprentis sorcier", offrant ainsi à la vindicte militaire et populaire des hommes et des femmes qui luttaient contre le mal-vivre social et la vermine politique ambiante depuis 1982 et que le dictateur s'apprêtait à perpétuer en changeant la constitution.

DE UM NYOBE A MBENG JUNIOR : LE MÊME SACRIFICE

En 1958 on avait traité les martyrs de la liberté nationale et sociale de "maquisards"; 

En 2008, on les a traités d'"apprentis sorciers".

En 2017 on a traité des jeunes de la partie anglophone du Cameroun de "délinquants manipulés" 

C'est donc du pareil ou même: c'est la même dictature qui continue, c'est la même oppression qui enfonce ses racines dans les viscères de la république, ce sont les mêmes massacres qui se perpétuent depuis plus d'un demi siècle

IL FAUT QUE JUSTICE ET VÉRITÉ TRIOMPHENT

Le mouvement de février 2008 au Cameroun insiste sur le fait que les victimes de ces émeutes de février 2008 au Cameroun doivent être indemnisées par le gouvernement camerounais et aussi, réclame une enquête pénale internationale car, quoi qu'il en soit, il faudra un jour que lumière soit faite sur cette effroyable affaire.

Et cela passe par le devoir de mémoire que chaque citoyen camerounais doit faire preuve: ne jamais oublier ces victimes, ces martyrs! Car c'est à force d'oublier les victimes comme celles de février 2008 , comme celles de 2017 dans les parties anglophones du Cameroun que le bilan de la tragédie du Cameroun reste dans le silence de la conscience nationale camerounaise et celle de la communauté internationale et celle de notre conscience collective.

Le monde sera toujours dangereux, non pas tant à cause des gens qui commettent ces actes de cruauté, mais à cause des gens qui regardent et laissent faire.

À l’occasion de cette huitième commémoration du massacre des Camerounais lors des émeutes de février 2008 au Cameroun et en partenariat avec l’APJE asbl, le CEBAPH, le CODE et la Fondation Moumié, le Mouvement de février 2008 a l’honneur de vous annoncer la tenue de la hutième semaine internationale de commémoration des martyrs du Cameroun qui aura lieu du 28 février au 11 mars 2017 à Bruxelles.

Le grand rendez-vous de cette semaine sera la Conférence Annuelle CAP CAMEROUN (Citoyenneté, Autodétermination et Paix au Cameroun) du Mouvement de Février 2008;

Celle-ci aura lieu le 11 mars dès 14h au centre culturel Flamand Piano Fabriek, situé à la rue du fort n° 35 à 1060 Bruxelles (Belgique) et aura pour thème: « NEUF ANS APRÈS, LE CAMEROUN N’EST PAS NEUF »

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