Emeutes de Bamenda : Fru Ndi exige la libération des jeunes grévistes
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Dans son message de fin d’année, le chairman dub Sdf réaffirme sa foi au fédéralisme et insiste sur l’élaboration d’une nouvelle constitution.

Intransigeant ! C’est ainsi que l’on peut résumer le message de fin d’année du président national du Social Democratic Front (Sdf) parvenu à notre rédaction. Dans une tonalité péremptoire, Ni John Fru Ndi se veut formel : « Comme premier geste de bonne volonté à l’occasion de cette année 2017, M. Biya doit immédiatement libérer les jeunes Camerounais arrêtés et emprisonnés hors de Bamenda, à Yaoundé. Aussi doit-il redéployer ses troupes et forces armées où cela est nécessaire.

L’heure est venue plus que jamais de convier toutes les parties à l’élaboration d’une novelle constitution ». Le problème anglophone constitue le plat de résistance de son message dédié aux Camerounais. On s’aperçoit que le chairman n’a pas changé de position et n’est peut être pas prêt pour que la paix revienne dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Pour Ni John Fru Ndi , le fait que les forces de l’ordre aient essuyées une honte perçue en mondovision dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est venu confirmer l’état macabre des droits de l’homme en 2016 au cameroun.

A l’en croire, chaque fois que les populations ont voulu marquer leur mécontentement, « Le régime de Biya a toujours brandi son solgan favori : le Cameroun est un et indivisible sans jamais dire qui veut briser la nation ». Comme en 1990, le Sdf a identifié les failles de la gouvernance de son régime et a de ce fait, proposer « l’idéologie du fédéralisme » qu’il juge à même d’assurer la croissance, le développement du pays et surtout d’incarner au mieux notre bi-culturalisme.

Contre « La position d’autruche » du gouvernement Biya, Ni John Fru Ndi l’invite par conséquent à s’engager immédiatement dans un dialogue sérieux, constructif à même de conduire aux changements de notre système de gouvernance. D’après le leader du premier parti de l’opposition au Cameroun, si les choses se sont dégénérées jusqu’à ce niveau, c’est parce que le gouvernement de M. Biya est resté sourd aux appels de certains peuples, de certaines régions. S’appuyant sur les jeunes, le chairman soutient que « Le gouvernement doit avoir l’humilité et cesser de jouer au M. Droit ! Il est clair que les jeunes sont fatigués des slogans du gouvernement de Biya à propos de leur avenir. Sous le Renouveau, ils n’ont perçu aucun signe d’avenir et d’affirmation de soi. 34 ans après, ce gouvernement n’a pas compris les recettes de la bonne gouvernance ».

Parce que l’environnement politique exige de nos jours une nouvelle vision à ses yeux, Ni John Fru Ndi affirme sentencieusement que « Les Camerounais n’accepteront plus jamais le statu quo, la jeunesse camerounaise essentiellement majoritaire a compris que depuis plusieurs années, le Rdpc s’est contenté de les utiliser pendant les élections pour asseoir ses intérêts ».

Sous élévé de chômage, inflation, risque de dévaluation, népotisme, balance commerciale déséquilibrée, corruption et grave marginalisation sont selon lui quelques maux décriées en 1990 et qui perdurent 27 ans après. S’agissant du caractère sacré de l’unité nationale, Ni John Fru Ndi soutient que l’unité ne doit pas déteindre sur notre diversité.

« Non ! mes chers compatriotes, l’unité nationales n’est pas forcée mais douloureusement construite. Elle n’est pas décrétée ! Pour cette peur et le rejet du fédéralisme comme une option pour le pays ? C’est tout simplement parce que cela vient d’un peuple et non parce que c’est mauvais par essence. Depuis sa création, le Sdf a toujours été pour le fédéralisme comme meilleur système de gouvernance, gage de notre bi-culturalité », a-t-il martelé. Avant d’inviter le gouvernement à respecter les doléances des enseignants du sous-système anglophone au lieu de créer des commissions qui n’aboutiront à rien comme lors de la Tripartite de 1990.

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