Jules Domche reçu  par le club des journalistes politiques
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Le directeur général (Dg) de la télévision  Vox Africa, était l’invité de la presse politique dans le cadre de son 1er numéro de « Médiasphère » ce 12  décembre 2016 à Yaoundé. Relativement aux mouvements d’humeur de Bamenda, l’ancien confrère de Canal 2, a indiqué que « la biculturalité du Cameroun rencontre des problèmes à cause des élites, des Hommes politiques vicieux, et la malgouvernance ».

C’est l’une des plus grandes fiertés du Cameroun en termes  de représentativité journalistique internationale. Jules Domche, puisqu’il s’agit de lui, était face à la presse politique du Cameroun. Dans le cadre du 1er numéro de Médiasphère, le nouveau concept  du club des journalistes politiques du Cameroun, organisateur de l’évènement, le Dg de Vox Africa, a été interrogé sur les sujets brûlants de l’actualité.

Relativement aux remous sociaux qui font de Bamenda une quasi ville morte, Jules Domche qui n’a pas reconnu ce qu’on appelle généralement « problème anglophone », a cependant fait observer « qu’on ne peut pas nier l’originalité de l’histoire du Cameroun ». Et de renchérir : « Si on me demandait de manifester dans la rue comme francophone, je ne le ferai pas. Il y a des problèmes liés à l’héritage biculturel du Cameroun à cause des élites, des Hommes politiques vicieux, et la malgouvernance ».

Pour le journaliste, si la décentralisation préconisée par la Constitution camerounaise était traduite en faits, il n’y aurait pas de revendications identitaires. Le Dg de Vox Africa n’a pas manqué d’exprimer son inquiétude par rapport à  cette violence dirigée contre les francophones à Bamenda. « J’ai un ami francophone qui enseigne à l’université de Bamenda. Et depuis des jours, il se terre chez lui par peur d’être pris en grippe.

Cela n’est pas normal. Si, les francophones sont ainsi  traités à Bamenda, et qu’il faille que les francophones procèdent aussi de la même manière avec les anglophones se trouvant dans les huit régions francophones, je pense que la situation serait encore plus grave. Raison pour laquelle au-delà des revendications des uns et des autres, je demande à chacun de nous de d’abord se considérer comme Camerounais », a-t-il déclaré.

Dans un prochain article, nous parlerons de deux autres sujets largement  abordés par le Dg de Vox Africa : la santé des médias au Cameroun, les sanctions du Conseil national de la communication, et les réseaux sociaux.

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