Cameroun,Can féminine : Mobilisation toujours imperceptible autour de l’événement
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Cameroun,Can féminine : Mobilisation toujours imperceptible autour de l’événement :: CAMEROON

A quelques jours du match d’ouverture de la Can féminine on a du mal a croire que la compétions se déroulera au Cameroun.

« Le Cameroun c’est le Cameroun » a-t-on coutume de dire. a voir les conditions dans lesquelles la coupe d’Afrique des nations féminine se dessine il n’y a pas meilleure expression pour illustrer la manière avec laquelle le Cameroun et le comité d’organisation de la Can 2016 préparent ce rendez vous soit disant important pour le pays de Roger Milla .

Lorsque la confédération africaine de football (CAF) attribuait les organisations des Can féminine en 2016 et masculine en 2019 au Cameroun on se demandait bien comment il allait se comporter pour accueillir ces deux événements d’envergure continentale étant donné que les souvenir d’un précédent en terme d’organisation pour les camerounais ne sont pas très récents. Bien malin a cette époque la qui pouvait prédire les conditions dans lesquelles allaient se dérouler les Cans au Cameroun et en particulier la Can féminine de cette année.

On a d’abord eu les étapes de la mascotte, de l’hymne et du logo officiel. Alors que sous d’autre cieux, ces éléments sont le plus souvent liés au dossier de candidature, c’est-à-dire que lorsqu’un pays postule pour l’organisation d’une compétition, il a déjà son logo et sa mascotte .l’hymne vient quelques jours après la désignation si ce dernier est désigné mais au Cameroun des particularités, ça n’a jamais été comme ailleurs la mascotte, l’hymne et le logo ont été dévoilé moins de 100 jours avant le début de la compétition. Cette façon de faire annonçait déjà les couleurs quand aux lenteurs et a la suffisance qu’affichent les membres du comité d’organisation de ces Cans au Cameroun. L’étape des éléments cités ci dessus passées on arrive à celle de la Can proprement dite.

Alors que les voies d’accès au stade de Limbé ne sont pas toujours ce quelle doivent être, les travaux sur second pont du Wouri qui obstruent de façon considérable la voie et ralentissent les déplacements des populations de ce coté la. On se demande bien dans quelles conditions les habitants de douala désireux d’assister à certaines rencontres de la Can vont se rendre à limbe quand on sait que le pont sur le Wouri est incontournable pour s’y rendre.

Le stade omnisport de Yaoundé est toujours en travaux. malgré le fait que la finale de la coupe du Cameroun se soit déroulée dans son enceinte, Les ouvriers y travaillent jours et nuits pour essayer de donner au stade qui va accueillir le match d’ouverture de la Can féminine son meilleur visage et a voir l’intensité des travaux on a du mal à penser que ces travaux seront terminés dans une semaine.

Pour ce qui est de la mobilisation sur l’événement, on ne voit presque rien. Quand on sait qu’il ya une grosse équipe constituée de professionnels chevronnés qui gère la communication de l’événement. On se demande bien quand est ce qu’on va pouvoir sentir la mobilisation tant médiatique que communicationnelle les affiches publicitaires sont invisibles. aucun spot télé ou radio, pas de manifestation visant a Créer un réel engouement des populations autour de cet événement les quelques banderoles visible se comptent sur les doigts d’une main .les population s’étonnent même de ce que jusqu'à ce jour , ni dans les villes de Yaoundé , ni dans celle de limbe encore moins dans celle de douala on ne ressent pas vraiment que le pays se Samuel Eto’o accueille un événement de l’envergure da la Can .rien ou presque n’est fait pour susciter un réel attrait des population pour cet événement un peu comme si on ne voulait pas que les camerounais aillent au stades ou même sachent que c’est dans leur pays que la Can va se dérouler. Même les fameux « fans parcs » lieux de grands brassages populaires que la communauté urbaine de douala avait annoncés ne sont pas repérables, les sites devant abriter ces « fans parc »& ne sont même pas encore aménagés.

Quand on sait les gros budgets qui ont été mis sur pied pour l’organisation de cette Can féminine on peut dire sans avoir peur de tromper que l’équipe de communication autour de cet événement a réellement raté le coche même si les membres de la commission de communication traitent de myopes les camerounais qui ne voient pas les affiches et la mobilisation autour de la Can. Espérons juste que les populations n’attendront pas que des affiches leur demande d’aller au stade pour s’y rendre et la flamme patriotique prendra le dessus pour seule impulser l’engouement du public camerounais et même étranger autour de la Can féminine.

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